23 mars 2024

Posthume Ô Où


 Peuple qui manque
les (chéri(es)
ART
Petit bout de pépier
hors ceux qui croient
s'en sortir
la belle affraire
que 
Dieu
 les veuillent
 absout
et les enfants aux cheveux
blanchis 
en proématique
de la tour
entourloupée
vers son 
Nulpart
de qui connaît qui
que cul
qui de lui
 l'errance
éperdument
ensemble
après
TOUT
Après ce petit
théâtre
hölderliniens
d'Oeil
 de guerre
mais de la folie
en somme
de pas 
ICI
D'AILLEURS
par la lumière
sanctifiée
de
L'ART
qui n'est pas
TOUT
La guerre
n'est qu'un déguisement
de la
MORT
par ses sous ordres
NATURE
natures
cécité
du néant



Bon 
ou pas
dépendant
du moment
et 
des larmes
mieux
que 
l'emprisonnement
des émotions
où s'étouffe
non... .
autrement
aller 
AILLEURS
TOUJOURS
ICI
MÊME
TENIR
depuis un bon bout
déjà
Ce qui va vient
se pose

posthume et certain
enfin
faire tenir
ce qui doit
persister
malgré
TOUT
Nécessité
essentielle
ou pas
LA DISPARITION
c'est
l'orgueil
contre la vrai vie
qui chemine
va son chemin
avec les aimé(es)
Parler pour ne rien
DIRE
toujours cela se vérifie
TOUJOURS
Ne rien
vouloir
c'est dire
ICI
D'AILLEURS
'' Le bon sens 
ne calcule pas,
mais pense l'invisible *
et des larmes
qui parlent aussi
du vide
repris
arraché
assassiné
par la
 NATURE
en son errement
qui était devenu le notre
T'entend 
peu importe 
c'EST LÀ
et les mots
qui font des signes
te signant 
toujours
Poisson oiseau
chien chat
tous les animaux
des médiateurs
intercesseurs
par l'enfer
et nos joies
futiles inutiles
volées
et méritées
d'instants
créant
l'épiphanique
ensemble
cantate
amoureuse
malgré les malfrats
 atomiques
alors avec ou sans 
la vie
celle qui dit
être la vie
Mais... .qui sait... .
au-delà
du terrible
et de ses savantes
 réponses
pragmatiques
utiles
et serviables
qu'en vérité
 ne peuvent
répondre
à ce rapt 
et aux arrachement
par la
MORT
foudroyant
le coeur
et (ses raisons 
que la raison... )
Aile Saïs toi... .
Dire ce que l'on
 ne devrait pas dire
l'enfantin
simple
et tragique
 qu'un personnage
un professionnel
et qui s'en fout... .
des idées
et des conceptions
carnavalesque
de l'en faire
des affraires
et de la postérité
des spéculations
du marché
trop tard
et toujours 
en
jamais plus
riche 
du dernier râlement
enfin


Petits Poissons
sortis
de l'assiette
de la vie


Marion *