Fin d'histoire
après
la pomme à musé
et de la vie
c'est effrayant
dit
la Sainte-Victoire
dans le ciel
à soir
Dire sans dire
DE LÀ
exactement
Répétant
sans cesse
Qu'est-ce que la vie
sans
l'ART
Alors aussi bien
RIRE
à George
déployée
L'ART
et la poursuite
d'il fallait bien
que nous soyons
Tenir
tenant
avec plus ou moins
de ci de cela
et puiser
d'épuisement
à turlutter
d'épreuve
en et preuve
à l'appuis
que
TOUT
EST
DISPARU
et que
Kafka
condamnant
ses œuvres
grandeur
de l'homme nul
besoin
d'en remettre
sur la
FIN
de cette histoire
à manger
des clous
Du visible
en vue de l'échappé
au froid
divers
et ridicules
états des choses
massées
sous vide
et vers... .
en larmes
de mers
et
d'Éros
en coquille
Saint-Jacques
pour compost
elle
en fesse à face
devant
la
MORT
en
TOUT
dit
élève mes enfants
et crève
ou encor... .
Jobinant
sur le tas
de la création
de
l'Esprit
ayant fait
durer
le
MONDE
tel qu'il à été
est
seras
Cet
Esprit
distrait
de sa compostation
UNIVERS
et qu'est-ce qui
fait perdurer
l'état de choses
et d'autres
LÀ
L'ART
à sa raison
d'ÊTRE
inutile
et pas serviable
et distancé
du
TOUT
heureusement
car s'il avait été
de l'espèce
le monde
aurait été détruit
dès sa création
alors que c'est l'effet
inverse
qu'il cherche
Main tenir
la
lumière
sur la
BEAUTÉ
infini
de l'univers
DONNÉ
Plâtre De Paris
'' Il n'y à dans le
visible
que les ruines
de l'esprit '' *
Pourtant on y est
LÀ
OÙ
et
main tenant
l'attente
à faire
TENIR
ce qui en ces moments
de destructions
massives
fulgurance
des faits d'hiver
Cyclone
d'assassins
anthropophagisme
de l'état
du lieu
vide
spirale engouffrant
pour dieu sait quoi... .
La grande
SOLITUDE
animale
dans la meute
trop humaine
intersubjectivité
avec la souffrance
universelle
Bref
'' On ne voit
que ce qu'on regarde '' *
et pour le reste
et bien
le tremblement
devant le fait
d'ABANDON
dès les morts
au triage
de la dévoration
des chairs
annihilées
par le gros tube digestif
monde
En quoi naître
et apprendre
et oublier
encor
et
être
congédié
au vide
qu'avant n'être... .
Épreuves
de cœurs
cassés
des chéri(es)
En fait
le seul qui demeure
l'ART au-dessus de l'art
De là
oser
s'y rendre... .
Signes
sur le vertige
d'aimer
et de toutes façons
la
MORT
mèneras à l'abîme
l'indifférence
le déni
et la froideur
qui en avait déjà pris
position
enfin
Noui la vie
ce piège
que la mort cueille
comme un fruit
La noirceur
où la
MORT
vous envoie
abject insensée
du
TERRIBLE
distraction
mortelle
Dire
faux ou vrai
il le faut... .
De là
et des mots
cernés
de lui
le même
UN
des uns
des violences
encagées
d'ici
jusqu'à l'épilogue
de la fin
de l'histoire
usé de ses mots
à maux
pour s'éteindre
en
UN
quoi exactement
Führer
ou encor
l'antonyme
c'est quoi... .
Et
l'ART
quand ç'est figé
quand rien ne se crée
plus
C'est à dire
laisser être
abandonner là
la création
de perceptions
nouvelles
vivifier
de ses apports
à maintenir
la
Vrai Vie
ICI
MÊME
Cela se questionne
et se pose
LÀ
main tenant
TENIR
la résurgence
et le maintient
d'antre-nous
par la lumière
en l'urgence
posthume
de cette
DISPARITION
Alors
qu'est-ce que
l'ART
et sa création
en temps
d'anesthésie
d'évaporation
de la
grâce
et de la
JOIE
et de la
BEAUTÉ
nourricière
de tendre épiphanies
'' Le bien est voulu,
il est le résultat
d'un acte,
le mal est permanent .'' **
enfin
les chevaux
jaunes
le christ de Grünewald
les rouges
de Soutine
les aplats
de Manet
la contre mort
des natures mortes
le corbeau
de Noway
et les socles
de
Lavoie
Et encor
les derniers instants
d'ABANDON
de
Vincent
Merleau-Ponty *
Artaud **