Le cri
des oiseaux
sur le dos
des poètes
proématiques
des posthumes
se postant
juste
à la sortie
de la poésie
... '' la bonne, l'excessive,
la divine est au-dessus
des règles
et de la raison...'' *
et cheminant
vers des utopies
en
FAIT
une du moins l'approcher
oser la rendre
en ce qu'elle peut
donner
en bout de piste
la réelle mesure
de
l'ART
Pas d'obligation
pas de piège
et pas voulu
la barbarie
du texte
celui de l'enfance
cueillie
recueillie
aujourd'hui
dans mes bras
il peut
Saindaise
sous le ciel en décombre
et scories
de prétentions
et tapes bedaines
anthropophages
ensauvagés
des mots
et non des maux
y a le temps
et la distance
en la
MORT
morte
et inégale
en sa douleurs
sans limites
là où
le
TOUT
de déni
s'arrête
Horreur
terrible
et puis le
CRI
inaudible
et
SEUL
De cette façon
il y en à milles
autres
en progénitures
prêtes
à intervenir
et en contredire
la démarche
et évidemment
c'est la merveille
et la suite
d'un impossible
mystère
Qu'est-ce que
l'ART
en cet état
du terrible
pas pour tous
assurément
pas trop
pour les bourreaux
les p'tites vites
et manigancés
d'avances
( dés pipés)
Un Chant
SAÏS
pour nous
à ta grande
MÉMOIRE
stigmatisée
des autres aussi
de tous les autres
sous les roues
des trains
écrasées
pour services rendus
pour un peu
de pain noir
d'eau sale
et d'ignobles roueries
de toujours
les mêmes
UN
des uns
Aux morts
par le diable
aux visages
nomenclaturés
chiffrés
des patraques
et des servants
de pieds
d'à jenous
'' La littérature,
je l'ai entièrement,
voulu montrer,
c'est l'enfance
enfin retrouvée. **
en fait c'est
dès le début
des questions
du malheur d'être
là
plongé
à tenter de comprendre
le danger
d'être vivant
en survivance
parmi
toute cette folie
triomphante
de la part d'inquiétude
de l'après
le piège
de cette angoissante
histoire
racontée
par du + grand
que soi
et indigne
de confiance
et par la suite
l'évidence
de l'insensé
présence
de la mort
en pleine
LUMIÈRE
scène effroyable
'' il y à un complot
des grandes
personnes
contre l'enfance '' ***
et puis passé
en restes
libérés
pas
TOUT
à fait
Jamais c'est certain
TENIR
et l'enfer
concrétisé
vu revu
et des morts
innocentes
par la prétentieuse
race
de
Monde
comme dirait Victor
abattant
sans savoir
pas besoin
l'appel
du call de l'orignal
la bête
lumineuse
du désir
suicidaire
vide de reconnaissance
atrophié
d'où il le fallait
tuer
d'oubli
de l'Axe-d 'Abraham
et sa mise en scène
de la
MORT
des cents milles
innocents
des abattoirs
sans suif
l'invisible
infernal
au crie
de soi en l'autre
lui
le
MÊME
UN
des uns
ogrement
affamés
d'enfer ou d'éternité
les chères
avec le sans âme
infernal
de ce lieu
inaccueillant
Marelle
chantant des voyelles
maganées
des fautes
de la
Mésuse
en des instants
dénués
de sens
Alors il faut
antre-nous
s'instruire
contre eux
les déguisés
de la bonne écriture
Autant dessiner
avec
le doigt dans le sable
du désert
abandonné
aux brigands
du
VERBE
Montaigne *
Bataille **
Bernanos ***