18 août 2023

Hymne À l'Image


... .tenant l'épave
par la main
sans savoir
sachant dantesque
le
et bien
Qu'est-ce que
 l'ART
en temps
de
DISPARITION
enfin
quoi l'éternité
retrouvé
à mourir
d'être
éternel
ou pareil
aux oiseaux
qui se cachent
pour mourir
d'avoir été
spinozistes
déplumés
de l'air asphyxié
de sa part
poétique
et de sa création
d'espace
et de lumière
Enfin
redire
tenant lieu
dans les tranchées
du jour en pleine nuit
 de la beauté
 présente
avant
TOUT
D'immenses
infinis
de molécules
et de poussières
pareilles 
 et toutes semblables
aux feuilles
d'un cerisier
de Bonnard
ou encor
à la sainte-victoire
de Paul
à la prise
géométrique
du bonheur
tout de foi
trempée
en la peinture
qu'aimait manger
Vincent
pour en sortir
de la destiné
la rose au bois
sous peu
post-art 
pour art
en son
SILENCE
tout en musique
de reconnaissance
amoureuse
et dessinant
sur le sable des rives
nouvelles
l'éblouissante
ténacité
à 
VOIR
ICI
MÊME
d'AILLEURS
l'élection
du noir les couleurs
ayant compostées
avec les maîtres
de la
BEAUTÉ
de la terre
et du ciel
et de l'affraire
avec les
William (s)
 to be or not to be
et 
l'ART
 sur la scène 
post-proématique
créant
au-delà
du bien du mal
et conservant
la
JOIE
en accord
avec 
Jean Sébastien
et les enfants
autour rythmant
les folles farandoles
de l'esprit
créant
les notes
éparses
et lumineuses
du passage
par la main
tenant
le coeur
à l'oeuvrage



Art 
comme article
0
Ô
début était
les signes
en traits de pierres
entre-eux
les chamans
esprits
'' Je ne crains rien
pour me souvenir
de moi-même '' *
et des seuils
sauvages
à dire
en mots
après
la cochonnerie
d'artô
le maux maux
Alors
patience
dans l'azur
hors
le rang des assassins
'' Mossieu! Je me torche
le cul
avec vos livres
avant même
d'avoir fini de chier! '' **
Mais hélas
le temps go
est posthume
et
 l'ART
ce 
JEU
jouant des formes
rythmant
le coeur des choses
au
SILENCE
des mots
vidés
de leurs essences
depuis 
qui comprend comprenne
et des signes aux gestes
gravés du peu
d'impossibles
donnés
griffures
stries
létal
dantesque
Ici ce joue
le 9
à neuf
du ciel
et des misères
mort tu erre
d'air anse
aux saisons
de décombres
pas de politique
que de la vie
vivante
tenant par un petit
dessin
donnant suite
en forme de fil menu
lumineux
re-tenir
de vive mémoire
l'instinct
Alors
écrire lire
délirer
pour décrire
en partie
pris pour le libre
menotté
des mots
défiguré
par le clan des gangs
à murmures
catimini
Qui juge de ce qui
doit ce doit
le doigt au derrière
chez-nous
wikicacahuètes
tombeau
servile
Non ni bien ni mal
tenir
si mais invisiblement
de Cues
à l'image
restaurée
en son état
d'élévaction
post-proématique
en pleine éclipse
sous le sol'Oeil
de s'Adam
Ce qu'on ne peut dire
on doit le créer
en
SILENCE
et des beautés
sauvages
et célestes
Il y à de la mystique
de l'anachorète
de la sainte misère
toute en
JOIE
en la vivance
d'amouir
et antre-nous
tant de paisible
sous les bombardements
de diversions
du
UN 
des uns
déguisés
en fleurs
terminant séchés
entre 2 feuilles
Mais en vain
la sortie
sans ouverture
dedans dehors
et en somme
pour un total
de pertes sans profit
sur le radeau
de la mésuse
ou encor la nef des fous
ou bien ou mal
des masses
formées
d'étêtées
dantesque affraire
en forme de poire
daumieresque
au jugement
dernier
Qu'est-ce que 
l'ART
en tant de... .
et qu'est-ce qu'à été
seras... .
l'intuition
du jour nouveau
posthume
à la merveille
de
Beauté
aperçue
au passage
de
 l'EFFROI
et la froideur
de l'État 
des choses
hegeliennes 
Alors 
fait moi un 2 trois
4
5
6
Neuf 
de marelle
d'enfance
au ciel
BLEU
sans tutelle
pleine conscience
naïve
désenvoûtée
de lui le même
sur le grill
de feu 
quoi... .
Mais où veut en venir
cet art
de dire redire redisant
la redite
décréant
ceci cela
recréant sans cesse
au désir
l'AMOUIR
débarrassé 
des poncifs
de 
MORT
artistique
de points virgules
d'au son du trait
des tractations
politicos
collabos
Voyons
Ensor
et
Einstein
on the beach
pas par 
Glass
mais
idiotement
par la fin
du début
de ce qui aurait 
été
si au commencement
l'ART
la main au mur
de soi dit en passant
imageant
des signes
en guises
de pensée
du jour
'' Voici des feuilles 
des fleurs
et des branches
et puis voici...'' ***



... .et des comment dire
ce qu'il faut taire
des peines
et des abandons
terribles
aux fossés d'anciens
maquis
d'ossements
de chairs
pas nées
d'avoir
été historisées
marchandées
au
 Conte
à rebours
des passés
 décomposés
en la nuit
 sans mémoire
Ô
intuition
chérie



Castaneda *
Bloy **
Verlaine ***