25 août 2023

Art


ART
et qu'est-ce que
la censure
qui s'immisce
dans l'éthique
et la liberté de création?
Où en sommes nous
avec la libre expression
au temps
du contrôle
contrôlé
par le temps
des  avalés d'avalés
avalant
lui le même
en somme
MORT
et bien ficelé
par lui-même
le
UN
des uns
Funeste
venu
se croyant croire
à quelque chose
de prétentieux
et de diabolique
Bernanos
toujours
présent
et parmi
la 
DISPARITION
en particules
et la fin
du
TOUT
au triage
sacré
par la lumière
du style
en forme
monde
daumiesque
ou encor
le sang ponctuant
la phrase
hors son corset
brechtiens
et son tombeau de zinc
Ceci
pour le temps
qu'il fait
posthumant
l'atome 
de son échos lointain
ART
d'attente
et blachotien
ART
de la mise en relief
de
 l'IMAGE
en sa juste
présence
universelle
et absolument
SACRÉ
depuis le début des temps
Les mots
appartiennent
au
VERBE
et sa loi
est toute
fixé
d'insaisissable
liberté
de sapience
humaine 
et donneuse
par sa création
don contre don
de la
BEAUTÉ
de ce qui
EST
d'AILLEURS
ICI 
MÊME
en sa splendeur
amoureuse
et pour
RIEN


Illusion
et 
ART
tournesol
de
Vincent
cerisier
la folie
à l'oreille
Vinci
la
Joconde
et les trouées
de
Bonnard
à la bonne heure
d'une balade
par une journée
de brouillard
 pluvieuse
et de main
ensoleillée
de la couleur
de ses rêves
en
 l'EFFROI
de tant d'impossibles
paradoxales
contradictoires
féroces
félicitées
du passage
à rire et à pleurer
titubant
devant la fin
et la mise à
MORT
des émotions
percevant
l'infini
sidérant
de l'agonie
sans sujet
de quoi que qui
spinozistes ou jansénistes
philistins
boétiens
tartufferiens
pouniens
nihiliste
athées
et pas athéniens
ratés
hédonistes
et qu'importe
exporte
les
FAITS
de madame
monsieur
et avec 
Montaigne
la hauteur
de son siège
et le cul dessus
Alors
qu'est-ce que
l'ART
en tant de 
TOUT
cela des chairs
imposables
en festin
de bobettes
ou nus
descendant l'escalier
chez la grosse
 Adrienne
de
Jacques
LUMIÈRE
après 
TOUT
à la
FIN
des
tant soit peu
qui pense
est
MORT
ART
formes
styles
création
d'apport
obéissant
au métier de la
SOLITUDE
antre-nous
hors dedans
le souffle
de
VIVANCE



Tenant
LIEU
ancré
dans les nuages
hégéliens
à l'éclair
illuminant
l'atroce
perdition
vertigineuse
et ses cries
inaudibles
d'échos
sans pourquoi
le dur
réel
frappant
l'insensé
de
 l'HISTOIRE
aux leurres 
mortels
des épelés
sans l'appels
du dessin
à dessein
du +
de
BEAUTÉ
LAIDEUR
... '' aucun sentiment,
n'est définitif ... '' *
Tenir
en tant de 
DISPARITION
échomomique
chiffrée
vers l'ouvert
se fermant
en sa perception
devenue
épiphanique
de
ICI
MÊME
d'AILLEURS
par le mystère
de la création
tragique
de la
JOIE
donnée



... . et l'
ART
aux mêmes
parois
de tous les murs
murmurant
de la diversions
au passage
de
PERSONNE
monde
pour la
MORT
capté
par le même
attrait
de la machine
à procréer
de la chair
goyesque
au noir
des suifs
sur bbq
accrochés
par le clous
des musées
l'ART
n'est pas de son temps
il est le temps
de tous les temps
et en bref
sans histoire
et pour un 
CONTE
Ô Mère
rossinant
les moulins
à chimères
et pour
 l'AMOUR
de la 
BEAUTÉ
et son commencement
rilkéen


Rilke *