Cette vie
insaisissable
folie
et l'abysse
l'Art
d'air d'errance
prenant
ce qui
ce concrétise
de-ci de-là
et d'incertaines
prégnances
amoureuses
fragiles
aux diversions
à la pensée
en doute
se rassurant
par une ligne
un trait
formes ou informes
graphologies
pour qui sait
décrypter
l'impossible
abject
vérité
des faits
se défaisant
au fur et à mesure
de l'inattendu
des synapses
au moment
de dire d'écrire
dessiner
l'instant
d'insignifiance
osant
retenant
l'éphémère
'' Ce n'est pas la mort
que je crains, mais
de mourir '' *
enfin
fin
de ce triste
coeur trahie
El Desdichado
ou encor
un peu
de ce qui se dit
en l'air
de
RIEN
LÀ
ICI
MÊME
d'AILLEURS
Après
l'évanouie
les spasmes
résiduels
soubresauts
de liens
d'Aile
et où se rabattre
lorsque
la soit disant réalité
qui n'est que la
MORT
déguisée
en phases
là ceci là cela
là la Poune
là Goethe
là lui le même
UN
des uns
ou encor
pas d'ici
d'AILLEURS
et que vous dirais-je
maman
Alors
la
DISPARITION
à l'heure du thé
des hommes
punk tuant
la ponctuation
de la cacadémie
d'en
somme
menant
Menaud
maître conteur
et bien
suite à l'hymne
à
Saïs
ou qui sait
Arendt Benjamin
alors posthume
au maître mot
la
MORT
au nid
d'errance
et de poussière
à l'air
qu'il
EST
irrespirable
et propice
au bégaiement
hors la
SOMME
et ses maillots
Montaigne *