2019 *
L'insidieux
temps
perdu
(donné)
pour la mort
sans incidences
sur la création
d'en sortir
de la misère
Où sont les oiseaux
les abeilles
et où encor
vont les pleurs
des abandonnés
au néant
pour tant
de confiances
donnés
trahies
2019 *
Inversion
du temps qui passe
de l'autre bord
ICI
pas surréel
tour d'écrous
gant à l'envers
de la mort
en
SOMME
pour une bouchée
aseptisée
de foin
ou encor
de viande saignante
tremblante
dans l'assiette
posthume
de l'autre riche
de ne pas
et décédé
de ce pas
à la vitesse
d'avoir été
mangé par l'invitation
de madame
mère
mais aussi
TOUT
et
mensonge
se justifiant
au besoin
de la survie
et plus il est gros
plus l'effrayant
se terre
pour le reste
alors
qui vient diner ce soir
et qui demain
seront dévorés
par celui
qui le fut la veille
et
TOUT
en un paquet
où
se retrouveras
l'os
sans l'ossature
du temps
cet forme de cadavre
qui à la bougeotte
de peur de d'être
coincé dans le trafic
de l'autoroute
abyssal
L'évanouissement
du peu de temps
alloué
Balzac
Hugo
Montaigne
la Poune
watt ever
over the flow
par milles soleils
d'astres désastré
du ciel et de l'enfer
passé
au futur antérieur
et posthume
empoussiérés
d'oubliance
infini
malgré les entourloupes
quotidiens
journaliers
de diversions
tous
mortels
et cadavériques
en particules
et les menteurs
à part le
SILENCE
sur la
MORT
de
l'aimée
éternellement
Saïs
hymne à la
NUIT
éclairée
de la transfiguration
de l'EFFROI
au passage
de la vrai vie
D'AILLEURS
LÀ
ICI
MÊME
Le saisissement
d'AMOUR
perdu
éphémère
possibilité
de quelque chose
enfantant
la douleur
de tenir
contre l'innommable
à venir
néantisé
d'OUBLI
éternel retour
à la case
des parts
du +
GRAND
que
TOUT
Crayon gouache
sur papier *