UN
deux 3
4 cinq
etc
et sans
justification
jour ou nuit
ou encor
coller
à la représentation
du temps
et dire redire
et toujours
et que ça
et et et
dL'amour
adressé
à l'Aile
sachant bien
Secret
main
tenant
chérie
L'invisible
tenant
juste
pour
TOUT
et pas
LÀ
chutttt... .
La cochonnerie
entre
NOUS
pas besoin
tu sais
'' Quand on est
dans la merde
jusqu'au cou,
il ne nous reste
plus qu'à
chanter'' *
Ou encor
pensant
à Walser
faire la vaisselle
faire semblant
que c'est intéressant
tenir la forme
infime
poursuite
sortir
de l'apathie
l'attachée
au couler
de la débandade
ampleur
monétarisée
écroulement
des mots usés
de la linguistique
au Dieu
violent
L'absence
de joie nouvelle
le noir
encerclant
la ribambelle
regroupée
en
UN
qui
SEUL
comme la multitude
le tas
le regroupement
des uns
en pleine folie
de ne pas le savoir
le sachant
amène
l'autre bord
des désirs
de libertés
promises
et sans farce
LÀ
peuplant
ce Peuple
qui manque
prenant place
imperceptiblement
paisiblement
hors l'état
ce monstre
ligotant
les morts
qui marchent
à la guéguerre
Nature
natures
appelées
au moule
de l'idée
éducative
et fait pour policer
le passage... .
Ce qui vient
doucement
LÀ
sans dire un mot
lumineuse éternité
dessiner
l'apport
d'une nuit éludée
du nul n'à jamais
peint sculpter...
Enfin
quoi...
Soyons heureux
tout est foutu
Fou tu tu be en
somme de même
filant philo
pour en sortir
du sort
de l'attrape
au grappin dsus
le tas
de la bonne table
au vin
(de laisser moi vivre
ce qui m'aide
à vivre)
de l'héritage
crépusculaire
de l'histoire
ridicule
d'avoir
à
RIRE
tombant
de la ruine
livresque
appliqué
de mort certaine
à l'ossature
des fins
apocalyptiques
du mot
et de l'effroi
plus que silencieux
du terrible
rilkéen
Et cri
d'où
dès le début
et l'attente
infini
Le risque d'en
demeurer
coincé
sans dessin
naïvement
Tous
sans desseins
par dit
donc tranquille
au vent
d'Obéir
à la
FIN
à Jonesthown
ou
à la première
pomme
de
Cézanne
triangulé
de peinture
bleu
et d'effroi
devant la bicyclette
offrande
à madame
Zola
une offrande
à la Sainte-Victoire
déjeunant
sur le gazon
pas encor
surréalisé
d'en attendant
le musée
momifié
de la muse
pour une autre fois
la grosse femme
d'à côté
est en sainte... .
Et pourquoi
peindre
si on meurt
sans
VOIR
et à jamais
et que voit-on
en temps
de mises errantes
et comateux
sous les verrous
La descente
plus rapide
encor
Pas le désir
d'infléchir
la marche
au néant
né pour ça
Étirer
le souffle
et mourir
d'assassins fait
pour
'' Les mots
ne sont pas
des outils;
mais on donne
aux enfants
du langage,
des plumes
et des cahiers,
comme on donne
des pelles
et des pioches
aux ouvriers.'' **
Comme ici
juste pour écrire
afin
de ne pas dessiner
pour des prunes
pommes
et les légumes
d'Arcimboldo
et dire
pour ne rien dire
redire sans fin
l'issue
de cette histoire
de fous
où parait-il
il faudrait l'être
doublement pour
ne pas l'être
et des pourquoi l'Art
en tant du
UN
d'en faire
la mort
de la
MORT
entre tous
'' Là où les enfants
jouent,
un mystère
est enfoui '' ***
Et des limites
de mon langage
illimitées
un wits
en entourloupe
pour sarcophage
vidé
de temps
MORT
Quelque chose
d'aberrant
Art
mais quoi
d'en dessous
qui aspire
au devenir
désir
ce plus que moins
par où passe
la Beauté
de la présence
d'Amour
en chaque
élévation
de l'effroi
donné de vivance
don à don
et c'est tout
sans savoir
pour
RIEN
Beckett *
Deleuze **
Benjamin ***