'' Il y à des gens
qui trouvent toujours
quelques choses
à ne rien dire '' *
Car l'autobus
du show
de la chaux
sur les tables
où loge
les ruminants
la tête
aux mains gelées
des pieds
ensevelies
sans maudire
la joie
de s'ennuyer
avec Schopenhauer
hors la ratatouille
ordures
sans le sang
de la poésie
à la mort
de la proématique
LÀ
qui vient
ignorant
TOUT
'' Le seul du destin
aux hommes,
c'est la mort'' **
dévalant
MotsArt
laisse passer
sur la clé
du sol
poussières
des très pas
les tiens
ceux des bras
SOLITUDE
des larmes
et devant
l'espace
s'engouffre
LÀ
ICI
MÊME
en tous
retrouvés
derrière
la dérive
des coeurs
battants
retraite
perforant
le noir
vers la lumière
des oiseaux
ou encor
filant
la météore
résiduelle
du grattement
des griffes
creusant
le requiem
des fins
d'organes
Éparpillement
céleste
du même
UN
des uns
vert forêt
de terre
lumière
promenade
quand Kant
cancan
et french
tu part
couronné
de courroux
ceci va avance
en toutes directions
temps
horaires
UN
capital
tombe
chute
en des uns
nus
Un super bowl
bol de wc
de la lutte
de quelque chose
indéfini
par ceux qui passent
le long des corps
rampant
des milles pattes
au sus de tous
avalés
par tant d'attente
en somme
Jonas
dévorant les entrailles
de Job
à l'échelle
de Jacob
'' La violence
est ce qui
ne parle pas '' ***
enfin abattre
l'étouffoir
dedans dehors
agrippé
au petit dessin
à dessein
de voir
l'aube au-delà
du principe
des gisants
sur le seuil
de la ligne
rompue
à ce qui résiste
et passe
Erbarme
Andrei
en fin
Quand de ce qui
ne devait
être
que sachant
le dénouement
de l'affraire
et des peurs
au cercueil
de plomb
aux mangeurs
de pommes de terre
et du penseur
de Latour
il le fallait
Amouir
des pas à pas
malgré
la jungle
des jours
coeur battant
le voile
de Saïs
et des seuls
fente de lumière
éternelle
jardin des arrivages
joyeux
Queneau *
Valéry **
Deleuze***