TOUT
donne à rire!
Dedans
les pâquerettes
vite dehors
s'en éloigner
et de là
aussi
n'y point rester
Que de la laideur
en boîte
et des prétentions
pétants
bretelles
d'au bout
la respiration
sifflante
compostant
des râles
et des étoiles
sans fins
au confins
perdus
signant le temps
de cendres
et poussières
Et cela consumé
écrire
ici
JUSTE ICI
aux froides nuits
de l'automne
des souvenances
la mère
la main
à la mer
RIEN
apostat
et du temps rêvé
à se dire
que tout s'en va
et
qu'os chair esprit
ensemble
capté
pour un dessin
une proématique
de Seul à seul
entre-nous
(ses seuls)
se dessiner
se dire
et
LÀ
Se faire la part
tranquille
du rêvé
Après exaucé
entre-nous
les choisies
pour transcender
la réconciliation
sachant
SEUL
qu'une histoire
changée
en conte
jouant un tour
aux voies
d'atrocités
d'enfers
L'embrassade
des amours
choisies
chemin faisant
ses rondes de nuits
à redire
OÙ?
Main tenant
d'abandon
au sol gisant
des morts
pour le
Verbe
Et sur la route
les élues
tremblantes
jusqu'à la moelle
poils cheveux
crins...
l'architecture
d'emmurement
en larmes
de trahisons
de meurtres
aussi
Abattoirs
sans noms
sans lumières
affres
dans l'assiette
des jours
TOUS
pour la
MORT
dans la mer
des yeux
à l'oreille du vent
des pleurs
à l'odeur
de l'aile
disparue
et
TOUT
AUTOUR
Tenace
le rêve
rêvé
QUI VIENT
LÀ
EXACTEMENT
enfin.
Misères
des chéries
et coeurs moisies
des pleures
noyant
et des mémoires
passées
Vivantes
au livre des heures
sans début
sans fin
chez-nous
toujours
RIEN
L'assassin
assassiné
de respirer
Après vous
laisser devenir
le venir
au
LIEU
de tous
les mystères
Chaque
geste
par un petit
dessin
à dessein
d'Axe-D 'Abraham
coupable
des cris d'abattoir
en somme
par l'oiseau
massacré
des violents
d'arrachent
langues
de fourres en poches
sur bien après
l'Esprit
du
SANS
Fête à la nuit
en plein
Jour
Des oiseaux
pleins
les misères
d'Amours
Les mêmes
en sort celé
des langues
accrochées
au ciel
de tous
les désirs
exaucés
d'en Fin