Laisser là
non pas s'apaiser
mais
tendre
à vos yeux si doux
Elle sirène
six mers veilles
aux grains des alcools
de l'Amour
tranquillisant
le chant
des guerroyants
visant le noir
instituant
la destruction
du germe vital
l'Odyssée
alloué corps
et âme
pour qu'Homère
entende
les voies du silence
attache
à la proue
ses vers agrippant
la proie
sans l'ombre
d'un doute
quoi que qui etc cte ect
et des pommes
des poires
Daumier
Un jour
enfin
Doux doucement
au vent
des larmes
en miroir
de ce qui à et à été
de toujours
que brises
Monde
d'habitudes
et d'autres choses
encor
et en corps
à revoir
et corriger
Cache tout
du coeur
cimetière
terrestre
des navigations
à la boussole
folle d'un nord
désorienté
d'immonde
'' Puisque la mort
est inévitable,
oublions-la. ''
mais Stendhal
la t-il oublié?
Et le quotidien
et le fétide
et en fin
apoplexie
des rumeurs
du jardin
des délices
et quelques prières
de Balzac
pour tenir
encor un peu
devant
la peau de chagrin
Des ailes
à fruits
des pierres
aux nids
de Vincent
à l'asperge
de Manet
voir
et VOIR
encor
le crissement
l'agrippement
des plumes
aux peaux
des poules
de Soutine
Le conseil
de qui que
qui sait qui
que..
et c'est de vivre
pas survivre
que qui va
LÀ
SEUL
à
SEUL
va...
LÀ
'' L'Art, c'est du temps
arrêté '' *
Et puis du reste
la couleur
en tant de temps
exécrable...
Un délice
pour un peintre
Une goutte
et tout un désert
verdoyant
apparaît
et des oasis
d'enfances
retrouvés
Libre en fin
de se mouvoir
au ciel de l'Esprit
sans la surveillance
du
UN
des uns
d'eau suis-je
qui que quoi
à volonté
en mystères
et boules
de gommes
juste
pour la bien aimé
Nature
natures
Qu'à nous
la création
du ciel
et de la terre
Bonnard *