Ce Là
de percepts
à l'oeil
de conscience
en des comédies
vertigineuses
de prétentieux
suiveux
moulés
d'affairismes
compostant
d'ignorances
le peu de possible
à dire
le cri
de Munch
l'anthropophagie
de Bacon
Vincent
avalant
ses pigments
plutôt que son voisin
les sauts
d'écœurements
lumineux
d'épuisés
d'y voir clair
dans le jeu cruel
et pleins de tortures
Monde
Au seuil
des parois
du naître
têtes
basses
sanguinaires
machines
à tuer
parfaites
et sans fautes
sans oui qui
péta
mais réussie
en sa connaissance
darwinienne
Dès le départ
la perfection
du plus fort
en maux l'emporte
sur la création
de lumière
de vérité
La Mort
La voûte
aux milliards
d'étoiles
vu par
le chaman
le sorcier
l'ancien
le vieux
le passé date
le pas daté
le sans je
pas encor
donne le ton
de conscience
Percepts
sans concepts
demain
et des je pense
donc
enfin quoi?
Toujours
l'ignorance
prétentieuse
Mais pas!
Es muss ein
Mars guerroyant
sur vers
d'autres poubelles
du savoir
Éphémères
postures
de pettes bretelles
à variants
avariés
contrôlant
la part
d'énergie
pour la fabrique
à fusées
bombes
et machins
à crever
plus vite
que le vent
poétique
de le dire
que la
MORT
veille au grain
aux semences
et que sa récolte
s'améliore...
Et vers d'autres cieux
et d'autres
ignobles
présences
porteront
la folle
procréation
à terme
Disparition
du virus
seul forme
de cancer
dans l'univers
( Le monde
c'est effrayant)
dit le géomètre
d'Aix
Et par delà
le bien et le mal
l'Art
pour en sortir
de l'enfraire
des affres
et des us
de la mésuse
du radeau
de la perdition
au Camp
d'otriches
priant de cercueil
et cendres
et poussières
en
Fin
fait pas rire...
La naïveté
d'être
sous le ciel
des culbutés
des pas
(...mais
l'amour nous courbe)
Hölderlin
En fin
se seras
le désir
rêvé
ou encor
RIEN
de prévus
comme au seuil
de tous
les seuils