Plurisculptures
(acier peint)
2008 *
Plus j'essuis
plus JE pleure
et meurt
ce je qui suit
et la mer gelée
du dedans
des animaux
à la corde
de Saint-François
les oiseaux
d'Olivier
asséchés
à l'air
vicié
du cul-de-sac
sans
où est le bec
en cadavre
rancit
payé
aux leurres
des cérébroniaiseries
postmao
penché
étêtant
les cyprines
à procréer
des abattoirs
et spermes de guerres
pour le tombe
haut
d'Antonin
Fallait
de la Baleine
Blanche
en dire
le maux
par la Nature
comme avec
Arthur
(Je ne sais pas
JE ne sais PAS
PAS
Ne sais pas...
Pourtant
rouge
bleu
vert ici
Sculptures
sans je
JEU
Enfant
de la
MORT)
Libérant
le libre
instant
de vie
Et refus
NON!
c'est
TOUT
Oeil
sol
soleil
le réel
un cul-de-sac
qu'est-ce qui reste?
Et d'imaginaire
en rêves
'' Personne ne peux
savoir si le monde
est fantastique
ou réel,
et non plus s'il existe
une différence
entre rêver et vivre '' **
Et de la création
de libres
beautés
entre nous les sans je
d'au Jeu
toujours là
LÀ ICI MÊME
dès le A
et Zède
d'Amour
et des faits
de barreaux
noircies
colorés
de mains de singes
et du sang
des pareils
en cages
en camps
...( )
Cimetaire
au leurre
et pour d'autres
rêves
'' Le printemps
est inexorable '' ***
Laisse dormir
réveillons
SEULs
pour ce qui vient
d'autres ardeurs
nécessitent
l'Attente
Écrits
du cachot
du cache à l'eau
des Moby Dick
Achab
de pas à pas
face à face
et contre mort
a-blanc
de fées d'épaves
Pavese
et ses yeux
de Dion
sur le sol pour
lonely child
au même
diapason
des stèles
Vivier
aux vents
composés
juste pour
l'oreille
au cosmos
main tenant
et de la musique
Lévinas
aussi
Lavoie *
Borges **
Neruda ***