De l'herbes
de l'air salin
et point
de libre arbitre
et du suicidaire
collectif
et du fragile
au début
comme à la fin
infinie
où bêtes
et hommes
se rejoignent
en un même
effacement
Ici vivant
ou mort
c'est pareil
le quotidien
se passe
au marché
des guerres
du compte en banque
d'amours
et d'eau de vie
pour l'oublier
histoire
d'un conte
qui ne fait pas
ses frais
Une vie
écrapoutie
pour de riches
itinérants
de la casserole
et des urnes
sur des planches
sans saluts
Ce qui fait le gué
la faucheuse
des poulets
de Soutine
au bœufs
écorchés
aux natures mortes
à la disparition
du Monde
sans Esprit
qu'aux triches
autruches
néant déniant
la lumière
des contradictions
et d'amens
d'hasards
ici d'ailleurs
Et le Crachat
ou le fourre
Tout
ou Dieu
sait quoi?
Encor
un dessin sortie
un instant
du
TERRIBLE
et effroyable
Amouir
Cela
par delà
celui-ci
celui-là
EST
Poune ou Valéry
Art de la reine
en spectraque
déguisée
en vache
et qui vous mène
par instinct
à la belle
et la bête
des tremblements
Enfin
de Caraco
à caracole
et roucoulement
ça coule
les armes
d'éros
pas sortie du bois
où trois
beaux canards
s'en font
les beignes
d'exultations
et
Terminart
la Beauté
tu Vois
Saïs
au bain
chez Rousseau
dédouané
de la naïveté
de passage
par les affres
sans l'ignorance
des savants
dictats
professoraux
diplômés
de la margoulettes
aux dirigismes
d'états
totalitaires
Nature
natures
darwiniennes
et le
Camps
des amours
rusés
port payé
par
la MORT
MÊME
'' Un état
bien dangereux:
croire
comprendre. ''
Le fil
l'éphémère
les métamorphoses
l'évanescent
les stragédies
l'Art
contre
Mort
J'aime mon public
mon public m'aime '' **
et c'est la Soupe
à la queues
l'eux eux...
La chaise
musical
sur le stage
de la nuit
d'un éclair
Valéry *
La Poune **