28 avr. 2021

Sol Oeil


Fée néant
tire
la langue
déroule
porte
ô vertige
la peau aussi
brisée
jusqu'au
plexus
milles
nuits
infantiles
échos
d'os
et de poussières
d'errances
niant
toujours
les rivages
de feux
les âmes
mortes
qu'amour
en somme
éteint
ravivé
par la déprise
d'un ciel
corps
rompu
décharné
larvaire
au sang
refroidi
 génocidaire
Barque
au noir
oubli
d'abandon
au vent
grotesque
fable
en sort scellé
tantôt
éteint
d'éternité
épars
Mais
passer
qui le peut
de l'autre bord
au seuil
culbuté
du néant?
D'à venir
et joie
que demeure
 ma joie
et la lumière
savoir
que mots art
rend riche
l'esprit dépourvu
de vent pire
qu'un merle
étranglé
d'ignorance
entrelardé
de l'assassin
haut fourneau
de n'importe quoi
Ailleurs
très éloigné
de ces maux
d'une histoire
à mourir
debout
débouté
par d'échasses
orgueilleuses
au journal
quotidien
renvoyant
le bon peuple
au goulot
d'éclatement
fainéant
en faits néant
la langue roulée
d'avalements
mort tu erre
aussi
Ô vertige
pas pour toi
le déni
te rend
à ce que tu est
survivant
du corp
rompu
de mange ta main
demain
RIRE
et l'erre
pour un P
pas un homme
rose
un proématicien
du sortir
du trou
du sous-bassement
d'aplat
de ses Saints
scapulaires
d'ambiance
santé de la maladie
ogm
pharma c'est eux
tiques
tok tok
on cogne?
Semblable
à ceux qui sur le mur
mûre la tête
morte aussi
au marbre noir
d'il est tard
très tard
posthume
invisiblement
jamais été
histoire
d'orreurs
erronées
Moi elle 
sous l'aile
avec...