9 nov. 2020

En Corps Encor


Des charmes
ma chérie
et des étoiles
à n'en croire
que les esprits
saints
et des anges
ayant
faits le diables 
contre 
TOUT
des coeurs
RIRE
Abattoir
des troupeaux
de viandes
de chairs
tremblantes
Y en auras
d'autres
et d'autres
encor
des maladies
plus d'Amours
que d'eau fraîche
Tous ces océans
cassant
de vagues
attachements
des sentinelles
tu vois
contre l'arrêt
d'aimer
En des nuits
blanches
de coupent
têtes
de celles
qui n'en ont qu'une
contre 
TOUT
Des mots
aux filets
des passoires
chérie
pauvreté
désert
que ta ruineuse
prédation
Allons
très tard
déjà
 la mort
te scelle
en sa faim
infinie


Extravagance
des montagnes
hier
le Saguenay
du poète
aux lunes
de géométries
variables
ivres
de corps
l'esprit livré
à l'injuste
justice
Larouche
en ce royaume
encageant
ses âmes
pour mieux
les manger
Déjà
mes ami(es)
De lui
SEUL
 force
et torture
à la soupe
renversée
dehors
maître
chez lui
cimetière
gigantesque
et splendide
dépouillé
de ses mains
nues
Avocat saisie
de lange vain
d'ailes
mortes en ruines
dépossédées
de mémoire
d'eau bleue 
en un progrès
bauxitée
de son poison
venimeux
crachât
des deux côtés
de la bouche
sur ses rives
rêvées


Sur la grève
où s'échoue
l'arrivée
des départs
de tant de mensonges
que la vérité
va devenir
un filet de mensonges
c'est là que la poésie
attend
pour les adosser
au mur
de l'illusion
d'un mot à maux
d'un maux à mots
se murmurant
des lubies
amoureuses
qu'amoureuses!


De l'abîme
et ceux sans mots
de maux
indicibles
Où 
le chien
ange
de compagnie
sans calcul
si près du conte
si loin
d'or et d'argent
Cailloux
pillages
prédations
disparition
Chien
ami de lumière
de pauvreté
des astres
de l'univers
Là où la mort
fait signe
tu sait
voie
Ici que le coeur
passe
sans payer
sa dime
encor
l'écu du passage
les culs du jouir
prière de ne pas
demander
RIEN
Élévation
d'Enfance
à volonté
Mais qui est qui
que quoi?
Riche
pauvre
RIRE


...enfin loin
tenir
voyant donné
d'avance
toutes ces choses
insignifiantes
sans 
émotions
asséchées
durcies
des mirages
et mauvais rêves
danses funestes
des malvenues
de folles
apparences
pourtant chérie
des enfants
mais pas 
des hommes
que du rose
c'est la vie
Râles
des misères
agonies
des coeurs
ruinés
d'enfances
assassinées 
de traîtrises
si tristement
muettes
en fugaces 
apparences
en corps et encor
pourtant
oui pourtant!