Dehors
à l'oeil
mains
pieds
liés
Passage
de là
douleurs
d'élévation
de pas d'ici
des morts
figés
fixés
de chair
et d'os
moelle
Passage
bruines
vapeurs
allègement
des pierres
déserts
des mots
Un verbe
vidé
de sa foi
théâtre
d'abandon
où la nuit
en plein jour
crache
le Dieu
insaisissable
d'il y a
Le sol
bascule
au sceau
du réel
et les ailes
frappent
le ciel
scellé
d'impossible
S'égraine
la tête
s'entasse
la MORT
aux yeux
sanguinaires
Passage
Voyant
l'esprit
dessine
à main levée
les rivages
changeant
laisser
Allons
de
Passage
a l'épave
d'Amour
aux joies
d'infimes
durées
Non plus
corriger
les fautes
bardassant
l'urgence
du souffle
raidie
criant
l'Abandon
de la Joie
enfuie
au trône
des larves
compostant
l'insignifiance
du lieu
donné
( seul un (D)ieu)
Mais Dieu
qu'importe
en temps de paresse
et festif
le d D en dei
des naïfs
en TOUT
de mort certaine
De là
et pas ailleurs
toujours
en vérité
TOUT
commence
par la fin
Dire et le verbe
de chairs
Des maux
des mots
tu voie
C'Est de cela
Seul un LIEU
liant
son TOUT
jour et nuit
rythmes
chiffrés
offre
ineffable
bonheur
d'exister
en l'Abandon
TOTALITAIRE
du savoir
issue
nécrosée
d'une histoire
farcies
de fautes
et de la même
errance
Comme ces mots
logés
en ce brouillon
d'idées
dédié
à Paradoxe
Écoute
entend
chutttt
Regarde
sans trembler
dit ce que c'Est
Oui l'il y a
quoi?
Mystère
certain
moment
de cela...
Mais quoi
en et hors
ou dedans
dehors
en TOUT
Qu'est-ce qui remue
en cette nuit
d'horreur
en plein jour?
'' Seul un moi
vulnérable
peux aimer
autrui'' *
Le doute
en chemin
faisant
contre ricanement
bon coeur
Allons passons
en nid
en tube à manger
par le feu
sur des clous
en différence
absoute
d'à peu près
de presque
et de qui sait?
Espace d'envol
de liberté
prisonnière
de l'être
Naïveté
L'Art cet épine
au talon
de la guerre
du doute
Que poussière
et sang séché
Main à traits
mains d'affaires
nobles
devant la MORT
le tout est justifiable
ne tient plus
De l'arrivée
à la fin
ce n'est qu'histoire
de MORT
cette lutte contre
demande
suite au SILENCE
Au chant
d'entre
l'Amour
là où la lie
élève le mot
malgré la foudre
des deux éclairs
.éclairant
la face caché
des choses
à bon Dieu
Alors
l'Art
part étrange
échappant
ou pas
au regard
de l'autre
donne a penser
l'ailleurs
de l'Ici-Même
écart positionnant
l’insaisissable
Voir de la Présence
en don de cela
qui Est
Quoi?
Mystère
Et Moi ici
écrivant
de l'errance
perte mal-être même
constamment
là où d'où vers où
balbutiant
osant dire
et espérant
en vérité
me reconnaître
aussi
ICI-MÊME
Là juste LÀ
entre peur et courage
mais le sait-on jamais?
Et qui sait
au dernier moment?
Je crois que l'Art
ébranle
fragilise
sensibilise
porte
à contre instinct
(tour d'écrous)
James
questionne
maintien
pose
tend tente
de comprendre
le fait
de ce qui se donne
comme insensé
en fait le monde
cette chose
que signe
toute vie
et que par l'Art
on peux main-tenir
la faille douloureuse
de la Question
Levinas *