De la mitraille
d'us et coutume
d'enfants
de poudres
a canon
léchant
cannibale
la vie dure
des traques
d'embuscades
dans les poches
crevées
d'ignorances
air vicié
des sous-vides
insalubres
promesses
d'aubes
en festivités
organisées
d'infantiles
désennuies
payées
de souffles
surveillés
Échos
momifiés
de par cœurs
le style
le peu de possible
l’ardue
le rendu
au miracle
le sans faute
mais pas là
Enfin bref
grief d'enfant
aux cheveux blancs
En avançant
que vous dirais-je
maman
Mange ta soupe
et regarde
dans ton assiette
l'abattoir
servie
en sauce
aromatisé
des jours festifs
Et cirque
et triques
d'ennuis
sabotées
de pièges
piégés
Aid à renaître
par le diable
qui ne se sait pas tel
le petit chien
est mort
des degrés
de tristesses
au plus bas que bas
Et c'est passé
et l'oubli
est mort
aussi
...
Les figures
au-dessus
des morts
et hier
la fusillade
au néant
pétarades
de pets
vicieux
la quéquette
a terre
On pense
à procréation
dans la grotte
des lassos
pris au cou
des misères
antérieurs
revenues
éternelles
patentes à gosses
Et en tas d'abrutis
ramasse
la DISPARITION
Dans l'assiette
où passe
le devenir oiseau
et profane
sa sous vie
sans l'envol
que du sang
pas d'ailes
de plumes
pas de dits
de poésies
Pas de mot
pour voir eau
haut aube
en seul'oeil
élevant
des enfants
dans les airs
aérés
des mises bas
des bombes
et du bruit
sur du bruits
ébruitant
des désirs éteints
de rêves
jamais rêvés
Avec des si
...ceci
naît pas pareil
autre
pierre
choux
hi deux
hennissant
de la suite
du monde
petit petits
desseins...