16 mai 2020

Naïf L'Art...


La danse
commence
et après 
la peste 
les diableries
de Scapin
là où là
et lalal'air rance
on jouent
gros grossièrement
Enfin
sous cette forme
ensuite 
les prêchis-prêchas
Mais l'Art
naïf
Du sel de feu
ou encor
sous peu
la Fin
en temps pour les rois
et pour les imbéciles
très court très long
mais toujours
trop tard
passé
Naïvement
un dessin
unique
une fleur
pas certain
ô si
la noire
de Leroi-Gourhan
encor que la t-il trouvé?
En fait de la frime
dés pipés
variolés
Ce n'est pas la fin
du monde
c'est la faim
d'un monde
Hamsun
des mots et du poisons
Un VERBE
s'écroule
Dieu ou l’envoûtement
écart des cuisses
ouvre la bouche
Le nœud
de l'affraire
Et cri en poisson
chrétien
là où plus mêlé que ça
tu meurt
Les Saints deviennent
les seins de Lola
du lait de la louve
de Rome
et diable et dieu
s'enfonce
dans l'Oubli
de respirer



La Part de D'Oeil


Fixé
au moins
l'éternité
d'une seconde
d'une vie passée
dessinant
dans le sable
du sablier
l'incongruité
de la pauvresse
inventant
l'existence
de ses douleurs
réglant le mois
a se faire
du mauvais sang
pour voir
ce que lui propose
l'entourage de naissance
dépossédée
par la pioche
haut lieu des têtes
Mais là des oiseaux
vont réveiller
l'aube nouvelle
virus ou pas
la peste ou pas
enfants blancs ou pas
papas ou passe
des pièges d'Ulysse
vers les îles
rêvant
de poètes
 aux embellies
de rivages
a Butor
au fil des mots
d'Ariane
au labyrinthe
de vos yeux
a idées fixes
transis tort
au oreilles
Bella
et tant d'autres
qui cassent le coeur
Éclate le monde
en tragédie
dell'arte
et dieu prendras
sa ristourne
dans les poches du diable
Où se trouve
le Dieu
de Jouvence
Voilà le RIRE
de Bataille
aux grottes
enlevé
d'abandon
lui aussi
une corde
tendue
et tout Bach
s'y précipite
 en somptueux
chant des morts
Lire entre les cordes
entendre
et voir
Main Tenant



Comme pareil
semblable
pas tout a fait
a faire
L'oeil
en seuil
d'or
ou jaune
petit pan
avant de crever
fait moi
un mot
d'Amour
Sans nom
pas besoin
ils les ont tous
enfin
c'est bien
puisque c'est comme ça
nous reviendrons
lundi
mardi
pardi
Gaudi
tant qu'on veux
De la raison
émotion
la nuit en plein jour
se libérant
des peurs
et pagailles
conditionnées
par les mouvements
du vent
qu'il fait
sur la conscience
d'où suis-je
où vais-je
d'où viens-je
envoûtée
de pacotilles
demeure en lieu
de mort certaine
de lui de l'autre
du même
UN des uns
au doute d'Abandon
et sans nom
ou Personne
encor hors
la courte paille
Dieu
racine origine
la métaphore de l'arbre
C'est TOUT
A l'or
alors



Et De Nos Faotes

De l'autre côté
du seul Oeil
l'ombre
de tes joues
ta main
tes mains
ta peau de pêches
sans péchés
Pensant a Nerval
toujours pareille
pendue
sous la lumière
Plus la cote
est haute
plus le feu brûle
Non
les mots
porte la réalité
de tous les maux
a leurs fins
qui n'est autre
que le Silence
de ne pouvoir
dire l'effroi
de la mort
Dire en mots
est scellé
la part du livre
et fermer
les ouvertures
de pour en sortir
de l'enfer
des poètes
archanges
envoûteurs
du Paradis
qui EST ICI MÊME
nettoyé
de la part
de ses convalescents
de prophètes
en temps
de désarroi
a grosses têtes
de l'art
virtuellement
déplogués
du temps qu'il reste
pour trouver la route
de l'Amouir
au fond d'un trou
où gît
la vrai vie
...
encor
la farce
a face
''Les idéaux
et la morale
sont le meilleur
moyen de combler
ce grand trou
qu'on appelle
l'âme'' *
Un conte ou compte
la banque route
et l'échec
pour un gain
tenant debout
devant le l'insolence
de la Mort



Musil *





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