L'Outrart

Le règne 

des ricoches

aux murs

des geôliers

mêmes ss 

en cache

un autre

de ce côté

c'est la corridas

la terre

un chant de mine

basse

A moins

qu'étêté

n'us a l'usure

ridé

la laideur

te sauve

et t’embellissant

te tue

En la nuit

des égarés

de l'Erreur

d'en avançant

le pire

la peau

aussi

virtualisée

au dénominateur

commun

les fonds

et l'espace

vidé

de ses prédateurs

moléculaires

molaires

sanguinaires

bien mis

et amour comptable

des cris 

râlements

étouffés des bottes

le caméléon

seigneur

commandant

président

le royaume

des déficits

imaginaires

poétiques

et bien

un vide rougie

de mer gérées

en ses bas-fonds

par l’innommable

s'estompe

alors le Monde

Ce qui n'est point

nommé

débranché

des cendres

après le cercueil

les semaisons

sur le lieu infertile

de la page blanche

où des mirages

ratatinés

d'ordures

flûte a bec 

pour des moutons

de Panurge

enfants de Personne

abandonnés

aux borgnes

et a l'acéphale

finalement 

au mot de sa FIN

De main 

a l'oeil

des surveillés

pour l'abattoir

a l'imperceptible

part de Nature natures

prenant son pied

quand bon lui semble

continuant

son festin

de bobettes

vert les pâturages

plus virils

et robustes

pour des arènes

de chairs et d'os

moins main tenant

que main nue

et plus que deux mains

Le Voile De Saïs

et le labyrinthe

Sphinx

ou
Vivre

Des tigres
sur le dos
des rois nus
de mensonges
en RIEN
que ça
Tenant lieu
des mots de la cage
et ne pas de vérités
ou demander
a Saint Ex
des plus courts
et plus précis
en menteries
Pas surréel
pour n'importe quoi
mettre le curé
cru ou cuit
de la bouteille
a la mère
Mais ça va là non?
Fernande
et Sarah
la Poune
et tous les trous
du cul
de l'univert
qui dame le pion
a pignon
d'un gros 8
gazé étouffant
pollué
des poisons
ancestraux
Y-a-t-il
encor des corps
qui sentent venir
le branle-bas
de combat

des invisibles
et aimer
protéger

le
GRAND RIEN