Nu-Tête
Itaque
des barques
d'Égypte
des arrivées
d'un mot
détonne
d'infinis
silences
Métro
nomme
des sons
Satie
répétant
dans le miroir
le refus
qui entend faire
la part belle
à la culture
du vieux mort
ce JE jouant gros
le destin des coeurs
industrialisés
qui prend tout
surtout à la gorge
laisse les poussières
d'orgueils
à la chasse au bison
du quotidien
aux falaises de Meudon
où Camille attend
toujours que Rose lâche
l'anthropophagique
destin de l'écroulement
des faits rugueux
du triangle des mères
prudes un pénis
en forme de poire
dessiné par Daumier
chantant à bas
les os de poulets
les sardines
et tous ce qui est en boîte
ou encor philosopher
boudant l'écartillement
de la terreur
ou en corps
y a pas d'exception
tout va Héraclite
périclitant roulant
tombeau ouvert
vers d'autres fragments
d'éternuements
la roue d'épouvante
qui déchire
l'amour
porte la bouche
à la boue...
rancunière
des obligations
du Camp
Là mais qui vient
Air salin air
air des robes
de crêpes
monastiques
air de tes chairs
air aération
des souffles
des cheminées
d'innommable
air errance
erreur des airs viciés
du sang des saignées
nazies et nasillardes
du UN des uns
contre la souffrance
d'être vivant
Évidemment
c'est Claire
ayant avalé
le clou de la soirée
ce cons pires aux mans
quand le feu brûle
et tri la chaleur
de la misère
Lestié mon ami
vous qui voyez bien
très bien
dans l'oeil du soleil
plein de dons de vous
tout partout
ma manière à moi
(pensant à Watteau)
le Grand Français
sans pourquoi...
de vous écrire
incapable autrement
c'est peu et c'est tout
tu voies Alain
tu voies
LÀ ICI MÊME
mes respects
et gratitudes
Et des stèles
de sels nietzschéennes
un peu debordiennes
et Héraclite
l'univers
d'Holderlin
au château protégé
des étêtés de la monnaie
musique
musique
muse des morts
à faire revenir
à volonté
Figé d'amour
oui amour autant
d'amour d'oiseaux
en sol si beau
entre les arc-boutant
des esprits
qui sifflent
et qui font pisser
les moutons
De la tristesse
jusque dans les frissons
Daumier Daumier
elle ne peut savoir
aile n'a plus
la vie nous sépare
toujours des arraches
coeurs des stèles
que d'abandons
SEUL
avant pendant après
Stèle de la MORT
eaux salées que ça
et qui va dire
sel poudre au vent
d'essentiel placebo
scories d'atchums
mise en sens
par rire composé
passé 4+4 égal 5
l'intégration
des couleurs
à l'impasse
de garde blanche
ou bien sortir
de n'être jamais entrée
citant Freud
par la folie la raison
à tort de se croire
infaillible
En fait réussir
est l'échec de la vérité
Ici seul un beau tableau
sauve le monde
de l'empire de la Nature
exterminant
ce qui n'est pas obéissant
à son brasse-brasse
d'état totalitaire lourd
arrachant les ailes
d'imaginations
à leurs sorties de cases
Suites de tableaux
des années 19 soixante-dix
enfermés dans depuis
dans les habits
qui font le moine
Alchimie triangulée
de foi or le seul oeil
Aujourd'hui
vent d'aurore
qu'un peu de testicules
croisant l'affaire
avec l'érection d'essais
par les gouffres
d'une comédie en un acte
offert au cri du UN
pour deux fois trois
c'est en huis clos
de tortionnaires
pour en faire
éternellement
la vérité de la MORT