SEUL
Débris bruissent
des bris
de pas là
en corps
transportés
par molécules
volcanisées
des peines
et misères
juste le eu lieu
du nique
au nid y fit
seul si LÀ
Par bleu
de branche
en seuil volant
au-dessus
des forêts
d'arêtes fossiles
Tenir dans les distorsions
les guéguerres
la Guerre monde
embellir oui mais quoi?
Sur la Beauté
la lumière et l'effroi
aux mille figures
du UN des uns
de là qui n'est pas
n'a pas voulu pas de
mais plutôt ceci cela
vu d'ICI MÊME
tenant prise
vertigineusement
de JOIE
en des tranchées
proématique
déjà Gogol
fleuve Héraclite
aux jadis avec des arrêts
triés d'oasis mirages
de sauterelles grillées
et tempête de sable
dans le sablier
d'illusion attendant
le grain mortel
la réalité virtuelle
des Disparus
depuis le début
du monde
des avancés
du silex au k.Ô
technique du progrès
2 petits oiseaux
sur une branche
répétant le capital
ont étêté le Tout
en gains toutous
à scier l'arbre
de vie
Art à la falaise
des abysses
chaque petit geste
porté au trait
contre vertige
dedans dehors
"Seul la faiblesse
de nos organes
et de notre contact
avec nous-mêmes
nous empêche
de nous apercevoir
dans un monde de fées"*
et des maltraitances
tortures de guerre
en tout des paix
LÀ JUSTE LÀ
le poème l'oiseau
au-dessus des gouffres
agrippant le lieu
maintenant
s'alourdissant de pierres
pour s'élever
s'allégeant pour descendre
sachant l'absolue
se pensant LÀ
paisible comblé
bien...béat
Tête émue
de vive mémoire
Certaine...
Casse le cercle
poussières
de brumes
cornes d'abondance
des sels aux sables
entre la terre
des yeux des soleils
des trous en travers
l'univers
Signes en griffes
d'ongles pourris
doigts aux os
des maladies qui éloignent
du dieu bien caché
fragile vibrant au moindre
souffle retenu
pour le RIEN
Sans Nature natures
que des émotions
de peaux
de poils
de chairs
d'où des trous
laissent passer
la vivance
de l'autre bord
ICI SEUL...et des seuls
avant pendant l'illusoire
et après en plus du néant
et l'absurde de la vie
...Tenir en penser
de création créer
jusqu'au dernier souffle
de l'Ordre...
vers le lux calme
et Beaudelaire
..."l'enfer est du néant
qui a la prétention
et qui donne l'illusion
d'être..."**
...dans l'Enfer des moments
bénis! Mieux que ciel
et néant...
Art de Vivre d'abord
et ce qu'on voudra
tout est LÀ ICI MÊME
entre nous l'absolu
toi là et MOI ICI MÊME
cherchant et trouvant
TOUT AUTOUR...JE sais
et de la MORT ICI
comme partout
dans l'immense AMOUR
ce
en JEu d'en FAIRE
un livre un conte
dans l'escalier
tout au milieu
des enfants en mise
au monde jusqu'à
l'évanouissement
ensemble de la fin
de TOUT en NOUS
anonymes mains tenants
dans le NÉ-ANTi
passant outre par
le maquis des coeurs
perdant la vue
nous verrons mieux
et plus loin
la colonne de nos rêves
sera de rires tendres
d'une distance
toute amoureuse
ni dieu ni maître
tout sans question ni réponse
qu'un grand désir réalisé
cela était l'Art après tout
Novalis*
Weil S**