8 mars 2019

Tant Bien Que Mal


Métaphore
D'Oeil pour Oeil

T'Art Tard
en rouge
bleu voilé
et puceau
noir de jaune
miel Cervantes
esclave à Alger
la nuit capte
Le Greco
s'envole
s'évade
pour en sortir
avec le poème
pas aimé
de l'Enfer
des ans fers
de Vincent
Pierre gens jases
De quoi qui comment
Ne pas dire en disant
dix ans dites ou pas
faux comprendre
l'Art du Silence
et ses voies
de sorties...
Allons par entendre
ce qui ne se dit pas
Clair comme l'eau delà
des têtes vingt culs
de mises bas
dantesques et kafkaïennes
Écrire dire
pour des peanuts
formels rythmiques
en beauté à mères
perdues des pères
sans repères
en sous de douleurs
à chimères menant Menaud
maître-draveurs
à la débandade
des rapides blancs
Multifactorielles
circonstancielles
ceci cela pourquoi
pourquoi...
Art de pas d'histoire
sans quelque chose
qu'une nuit SEUL
seul à passer ICI
voyant fondre
les flocons sur le coeur
du RIEN
et tant de ce RIEN à Vivre
tant de Silence à taire
en l'éternité confirmant
sa lumière
Art de mains à main
coeur d'art...
Refaire ce qui Est
incessamment tenir
retenir l'aléatoire
la disparition
l'amour la vie
en passer par le dessin
à dessein de résister
avec la Chose
TOUT EST LÀ
dans le Silence
des mots des bruits
cela arrive vient
se pose imprévisible
avec ce qui doit

Mais la réalité
la misère la maladie
la mort...
Comment LÀ ICI
MÊME tenir...
Quand le meilleur
va...Quand le génie
pour survivre
mange le pain noir
emprisonné
en sa cage à destin
tant que ça va...
que la main tient
la paroi du possible
...Et les laissés à l'oubli
de la fin...
Quand l'Amour meurt
de désespoir...
Quand ça va...
repus Gros-Jean
comme devant
pétant les bretelles
Mais quand la gangrène
te coupe les jambes
la tête à créer alors?
Enfin combien
pour un petit dessin
crève...et des meilleurs
Toujours la soupe
le melting pot
darwinnien
le coup de l'oreille
du revolver
du saut de la corde au cou
quand le sens
l'histoire du conte
comptant l'éphémère
la poussière...
sans souffle s'étouffant
en sa fin
Ce qui se donnait pour
au moment du plus jamais
quand est-il vraiment
du courage
du tremblement
de l'effondrement
devant la Vérité qui tue
Alors fais-moi un dessin
recommence cent fois
mille fois fait croire
à l'illusoire si fort...
que des brèches se crées
se laisses voir
L'air passe
les oiseaux s'envolent
la beauté effrayante
la nuit se colore
en feu de joie
À dessein
d'une MORT
VIVANTE

Ces trous
mondes
MONDE
d'Oeil
pour oeil
don pour don
et en ce Rien
maquis
la forme
prend corps
infime instant
de rose Célan
clavecin
claque au doigts
fugaceries
Ce qui Est
misère du tenir
la Vérité qui tue
pour une chimère
de Rembrandt
de Vincent
du Douanier
que du salé
sur les os
des pleines lumières
a tortures
Curieuse
emmanchure
de la Chose
a VOIR et revoir