Image Sur Du Bord
De marbrede poussières
en cubes
des algèbres
gribouillis
des glaises
en volatiles
joies et misères
de cela voir
y tenir lieu
de naïvetés
premières
agglomérées
des cultes boulonnés
à la vérité de la mort
cette éternité incréative
insignifiante encor
et en corps mains
à la pâte de Lascaux
aux abeilles de l'univers
rilkéennes en fin
LÀ à voir revoir
rire le soleil
aussi pleurer la mer
chanter Trenet La Poune
un magma monde
en jeu en joue
Sommé d'obéir
d'embellir
la nuit bien vue
par l'étoile d'Amour
l'allègement
au vrai du VRAI
un peu comme ceci:
"comment allez-vous?
Il n'y a jamais eu,
à Tautenbourg,
une journée plus belle
que celle-là.
L'air épuré, doux, puissant:
comme il faudrait que nous
soyons tous.
Cordialement.
F.N."*
Endormie en ses rêves
enfin l'Enfant seul hors
d'atteinte de la Nature
natures libre comme
il se doit de l'être
solide en cela qui fut
sa ténacité à ne pas
dormir au passage
de l'illusion...
D'ailes éphémères
gris gris d'affects
plus là mais le mystère
persiste un labeur
de vie fugace
pour un peu d'air
de vent et d'oubli
la bouche pleine de terre
bâillonnée de silence
cela n'en finit plus
de mourir sans titre
sans corps
Stagner sur place
faire le plein d'envol
répéter tenir limite
tombe en vol
par artefacts lumineux
passés l'autre bord
ICI touchant l'éternité
du sol sur la pointe
de l'esprit et RIEN
Nietzsche*