Ce qu'il y a encor
Distance
pour crime aux sots
guillotinés
d'aubes et issant
l'épave des maux
Ce fut en bulle
rimant sans fard
gens d'avalement
becs et ongles
et mange amibes
en lignes pavées
distordues multipliées
de têtes de morts
dissoutes terminés
en quiote
langue oeil bajoue
bouillie...
Distanciel
mots gelés
ou bouillant
des cratères
le coeur bat
fissure la terre
Allons passons
cramoisies
ruinées des larmes
Comment dire
à la mort
dedans dehors
décimant
toutes formes
de supplications
Et puis
l'en faire la part
mots dite
détruire...
parasiter
prédater
piller
dire redire
dit-on jamais
qu'est-ce qui reste
du nid de passages
destruction
rejet du conte
de l'illusion vraie
prenante contre mort
le point d'appui
sur vent des failles
distraites de l'esprit
qui s'effondre
rejetant la greffe
abominable
au devenir dcd
du UN des uns
payés de disparaître
en une mécanique
jouissive du savoir
absolu de Vérité
qui est la Mort
elle-même
Extase opium
pilulé lavé délavé
blanchie noircie
bien rodé
rotant la morphine
les acides
laboratoires
du docteur qu'est-ce
qu'il la marie celle-là
à croire mangeant
mangé ici ou ailleurs
au-delà des heures
permises en l'éternité
dévorant sa queue
en une explosion
apocalyptique
En fin des choses
en un mélange
saturnales
de la disparition
totale de l'écran
du monde
et passe à l'état
de consumer
Bref mascarade
pour crevaisons
de filiations
mimiques
telle tare tartare
tard trop tard
la tartine est faite
Écrire devenir
tenir l'esprit
loin des scarabées
des pierres
de la poussière
par petits dessins
de poussières
aux brisants
des devenir
ceci cela qui fait
que multiplier
la création du désir
ceci cela pareil
divisé en autant
en emporte le temps
de là oeuvrant d'ouvert
fermant le bon moment
hors l'atteinte facétieuse
déconcrissante
du n'importe export
tout ce que veut
infiniment jusqu'à
l'usure final de us
et costumes au noir
des cases départ
pour mars avril mai
soixante huîtres
de Manet en perles
tenant lieu
d'offrandes à la Mort
instant de diversion
payant laissant distraite
le passage au dernier
tableau...
Rapt lumineux
de douleurs
instable funeste
visible rendu visible
à sa décrépitude
fragile éphémère
image insaisissablement
vraie à sa demeure
illusoire point d'appui
défaillant...
RIEN...mémorisé
Tête chaos qu'a os
pas un cadeau
l'image en forme
de passe-partout
File De Nuit
Encadré d'univers
où ne va s'imprégner
que ce qui maintient
ouvert la boîte de pandore
un conte en forme
de collant à mouches
pour un ici histoire
d'y croire le temps
d'un applaudissement
d'une main cherchant
l'autre gauche ou droite
celle de l'Oeuvre
en somme sommant
que c'est ceci cela
ou quoi que ce soit
diversifiant la souffrance
là lui là lalalerre
errances en multiples
attractions terrestres
Jeu en joue paw paw
t'es mort ou bien ou bien
la pomme l'annonce
les mille et une folies
du mensonge
de vérités...
Un nom un dieu
un univers par milliers
de néantisations
reprises en fin sans fin
sans repères
n'eut été la souffrance
le cri qui bouda
créant le Bouddha
fils de boudin
qui se faisait
du sang-de- boeuf
écorché d'abattoir
abattu de mord
à ma ta mort
du négatif poétique
aux tiques tac toc
au fond de l'affaire
l'instant Suzuki
attrape ou pas
désorienté d'Occident
de l'air du temps
Mi Fou pas en corps
floue d'Hiroshima
de Marguerite
en ses vapeurs acides
ou la chair crue
passe au cuit disant
sans dire un mot
les disant tous
alors D.T. passe l'hiver
au Camp du bas
dira-t-on
de la vérité
de ce qui va finir
sans le savoir
ensablé de déserteurs
Nature natures
et encore nihilisme
de disparition
par un soir bleu
diverses choses
d'un ne pas
de naissance
Dieu l'Art l'Homme
d'avance à Néant
d'une rose au sans nom
d'un fumier proématique
formant un bouquet
d'acide acétylsalicylique
offert à la reine
pour un Bacon épineux
ayant endommagé
l'illusion du tableau
royalement passé ici
en BD d'insignifiances
pour portrait de l'artiste
au gosier d'avalement
Ce qui de reste se restitue
en portraits retrouvés
dans l'atelier du peintre
et son modèle
Forme d'ananas schistes
des mises en boîtes
Les temps approchent
sans trompettes
et cent bruits
pour une musique
se jouant solo
la mise à mort