31 déc. 2018

La Proèmatique (stèle poétique)




...s'éteint
vieux cuir
neurones
tête râpée
d'us en fin
dernière
Mort tuerie
fugace rognure
de semelle
d'Arthur
corps qui cogne
aux planches
atomiques
de William
sur la scène
sans dessins
de tous les crimes
art dit dix vingt
au disant
mieux qu'oeuf
l'art tisse
le linceul suaire
en tant que vache
maigre chant
des gels d'automnes
tombent au haut
des morts
qu'emporte le vent
par lambeaux
sans papier
La porte grande ouverte
d'invisible en voix
de malheur ayant eu
le souffle court
des ligotés du mentir

Puisque voici
qu'il danse en esprit
le notre...toujours LÀ
Dessins d'attentes
un je-ne-sais-quoi
qui vient LÀ
jusqu'à l'autre
sans fin la fin...
Retrouvant
le plus grand
que tout...
Pas la vie l'outre
la main perdue
en résonance
ICI en mille
fois avec eux
les plus qu'ailleurs
En feux de lignes
au front des signes
voir rire...
Seul'oeil art
te pointe sans peur
t'envisage racrapotant
le sperme esséminant
minous Pauline
niaisons avec l'inconnu
du coin ferrant Ferron
un tableau ferré
de sabots de laines
en femmes infidèles
s'étouffant d'essence
ma mère au nom du père
du fisc des seins
l'eau là au lait
de la louve capitalisant
sur le troupeau poétique
vaches folles
de sales petits secrets
tendre est ta nuit Vanier
des mises avant TOUT
au bordel des banques
d'atomes qui font sauter
le monde par deux
de faim en fin
et de la lumière
à sa nuit