A Pris

Coup De Coeur

Aux rosées
coups
de ciel
restantes
Copeaux
de larmes
à rabais
l'ignorance
assassine
d'atroces
figures
académiques
pire que loi
des 100 mcrx
que mots morts
de mer gelée
taxés de vivants
ô traverse
sur la ligne grise
du vrai
à la vue de l'esprit
Pas d'écrit
conforme
et déforme
à volonté
corrompue
Oui passage
créant appris
par coeur
les supplices
faites aux chairs
tremblantes
des animaux
enfants les mêmes
qu'au berceau
des peurs
infanticides
Allant chemin
faisant tenant
bien les poètes
à la cervelle
brûlée des sels
d'outrages
Jouer jouvence
pas pour tous
cheveux blancs
du cheval
enfant sorti du cercle
courroux
pour un ramassis
de nourritures
pas terrestres
pantoutes
légères diaphanes
rilkéennes
valéryennes
Et a de pour
en bon français
pure langue
dans le vinaigre
de la ponction
nourricière
en Dieu copié
collé ben dur
collant papier
à mouches
mots maux
Et de l'autre bord
ici fête pas normale
pas pour tous
Tenir non pas
main-tenir
tombant l'envol
virevolte
caracole
payant payer
ayant par être
apparaître
à part être
par soleil
voilé d'amour

Le Ciel Succombe

(rien à voir)
Tout a été dit
dixit Et Gel

Passant
de vie
vivace
en feu
sans fin
de LÀ
vénérant
la Chose
toute puissante
allant
insaisissable
BEAUTÉ
infinie
indicible
lumière de joie
s'élevant
dans la nuit
où s'éteint
l'élection
de ravage
En FIN pan
d'emmurement
effrité...
espace proématique
dehors dedans
Beauté de Lumineuse
a "l'agréable de ce monde
il y a longtemps
que je l'ai goûté..."*
Apaisé par un souffle
filant la ligne grise
prise prenante
insaisissable
justesse du Lieu
libérant le souffle
de cela qui ne peut
être autre chose
qu'errance perte
du RIEN
en un vertigineux
refus de la Mort...
exténuant le tenir...
Tenir à quoi?
Aux brûlures
d'huiles des baleines
à l'usure du bûcher
d'amour
Au pas ici...
y a pas raison
y a pas...
Y a qu'UN CAMP
et des morts
d'histoire sans conte
et que du cul de la tête
aux pieds
Il y a l'erreur perpétuée
d'instants fugitifs
insaisissables
savoir chaotique
du monde
à la cervelle posthume
imbécile et éternelle
Des mots pour ce RIEN
des fleurs des fruits
pour voir la souffrance
innocente des anges
Pourquoi écrire?
Justement pourquoi
écrire?
TOUT SEUL
et plein de choses
qui se disent seules
en tas de mots
faits de passés
d'avenir et d'un
présent imaginaire
encor (en corps)
Enfin qu'importe
une correction
dès le début
de la sale affraire
s'était imposée
à l'erreur que tout
ne soit pas une fête
pour l'âme...
Ici on ne rie pas!
On devient...
le même au même
point où la chose
fit son éternelle
tentative totalitaire
dès le commencement
Allons détachement
de la farce...
se mangeant
l'emballage
empaqueté
du capital
des moustiques
Au début et à la fin
la mort
entre les deux
défendre sa peau
faite à l'os
et l'inconvénient
d'être mort-né
l'Art main tenant
la lumière
dans la chose insensée
cherchant du sens
insensément
dans la machine
à broyer des entrailles
Mots pipés
par la ponction
dans le sperme
du venir là quand
passe le temps
fumant le cigare
de monsieur chose
qui est le cul
d'un sauvage
le perd du fisc
du sein t'es pris
la main dans le sac
du crime et châtiment
Il faut dire
pour que Ça persiste
que le verbe apparaisse
se mette à crier
En dessinant
le récit dans le dessin
pointant diversions
se débarrassant
des applaudies
traînards de l'histoire
dans sa nuit colorée
de l'ici temps peau
raire par la suite
le maître finira le travail
ou encor portera sa crotte
au néant des froides
cruautés de l'univers
Apprendre à mourir
dit Montaigne...
et Hégel
en congèle le désir
ou encor passant l'erreur
du cul de sac
sur la toile vibrante
d'internet internant
sorte de mise
sur la glace
des sauces blanchies
parées pour la giblotte
de la mère mater
Voici la panne
pannée à la poudre
infinie de l'Attente
le RIRE de la fin
ou le ridicule de Bataille
se donnant à VOIR
pensant pendu
au temps jouant
au jeu de scène
en marionnette
disquette de cliquetis
d'une danse macabre
ou les belligérants
tombent morts de fatigue

Barque Pour L'Effroi

L'Histoire va où?
Elle va...corps rompu
s'écroule avec le désir
de Mort
Des mots deux trois
en reste de la peur
du bruit du radotage
de grains de sable
au désert de ceci
cela autrement dit
hasard du conte
ici avec (qui n'a pas
ses petits soucis)
ses extases
ses exultations
ses Marquises
des anges brellll
Jacques
Bref ne pas dire
dire...
Courage de quoi?
Lâcheté de quoi?
La Mort te fait faire
ce qu'elle veut
ceci cela vrai faux
elle mène la Barque




Holderlin*