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...vie
c'est tout
ça s'arrête là
Vie finie
air erre ère
vie et la Mort
c'EST l'acte
aller avec
De l'autre côté
l'ICI
toujours les mêmes
armes à larmes
plus jamais ceci
Hasard amour
autant qu'oeuvre
au passage des pas
vers le céleste
infime seule minuscule
bien en deçà
des signes
temporels limites
plus loin qu'en avant
achevant les os calcinés
de malheurs installés
d'énigmes outres âgées
de plaies ouvertes
Évaporation
de vérité joie
marchant à pieds joints
sur le (d) des bouches bées
pickpockets du UN des uns
dû pour la Mort
qu'est-ce-que tu crois?
Pommes en quartiers
crétins de madame Cretons
blanchis d'abattoirs
au saint-siège à compost
Des cartes d'émotions
machinées de maux
payant en aumônes
de foi gras...
Pour finir
Splendeur des chants
sur l'arrête du c'est à Voir
pensant penser qui sait?
RIRE ou bien des ailes
aux pierres du désir
en "creux néant"*
nid d'oasis du RIEN
offert qui bondit
sur la portée des mots
en ruine perdus
et d'avance en amour
créant d'attendre
ce qui ne viendra pas
Quoi?!?
Dire en silence
l'élévation d'envol
LÀ cela vient...
arrive...clavecin
pas tempéré de bas en haut
somme du petit pan
des murs à muer
ouvrant du même coup
des jeux asexués
d'un trait une traite
de lignes...Ingres
allongeant le signe
hors l'enclume du sensible
Sortir allège
du sort de la langue
remuer marbres
poussières et feuillages
sillons filant vers
la lumière à peuple
qui manque
Enfin...
Entendez-vous les pluies
les vents et les sans fins
de la Nature natures
bruissements murmures
du LÀ recomposés
des masses sacrées
d'agonies utiles
aux travaux du SILENCE
enjoué des joies
pour tout univers...
D'ici là la mer
à voir suite aux voiles
des palais où
claquent les langues
de l'île de la mort
tombent des rois
"A toujours été
un peu bizarre.
Très doué"**
En fait têtes
sans savoir mixant
du chaos malaxant
du TOUT
Fin de bruisance
Reprendre
le chemin de l'avant
d'avant l'avancer en arrière
davantage d'en avant
derrière les fissures
que créent les larmes
en dansant sur
le 0 dieu du TOUT...tous
après triage...
Alors ces mots
c'est pour quand?
Quand tu sens
voie entend...le RIEN
en ce qui EST va
pour voir encor
sur clé de sol au trou
des petites morts
broutant les verts
se donnant en pâtures
faisant grimper les actions
du fourrage universel
chauffant fumant
compostant du compost
composté...
des morts monnayés
Ni il niant néant
dix ans dire
la divine apatride
pendue à la lumière
de la noire soeur
priant fadaises
et tyrans tous
aux mêmes directives
décapités
du début à la fin
par le mot
qui mord le chien
criant à la plume
repue d'épuisement
heureux d'en finir
festivement
détachés de tri logis
transarticulant
l'esprit d'émerveillement
ICI MÊME
ayant donné la langue
a Miamioù
sauvant l'atelier
en transilence
Mallarmé*
Rapport médical
Sur Nietzsche**