6 mai 2018

Étouffer L'Affaire


Pictogrammes
aveugles 


Art du mensonge
pour une vérité
suspendue
à main tenir
retenant arrêtant
par dix versions
la conscience
en forme de lumière
manière de Voir
la métamorphose
opérée son compostage
son mix me up
d'où où vers où
en l'ICI crevant
d'usures d'érosions
de dérisoires dessins
en forme d'épaves insensées
prolongeant l'insistance
l'entêtement voulant
sortir de l'insensé
de la beauté effrayante
de l'envoûtement
l'existentialisme
de l'esthétique
du style manière
du un a UN le même
(Saïs) de Personne
du Visage du tintamarre
du cerveau de la Secte
en somme l'emprisonnement
du souffle du parti pris
de l'éphémère
de cela qui est
doit-il être cela étant
mais quoi de la musique
et du travail guérissant
de tout de vérité
et mensonge
non de RIEN
un songe d'une nuit d'hiver
peut-être...
Tout le sans tête du Dieu
s'enfumant avec ses mots
que Nerval si cher à l'Aile
fait mourir pendus
au lampadaire
de l'intoxication
immolant dilapidant
les maux des mots
à la fin...
L'Ange massacré
de l'ignorance
qui se tue
Qu'est-ce qui vient LÀ
en ce SILENCE
roulant de grosses
affraires Arendt
masse et loisir
sans culture
masse liée alliée...
Disparue par instinct
en Cronos l'UN des uns
mépris d'Amour
beaucoup d'appelés
pestant aux mangeoires
empoisonnées l'air poudreux
des tires pieds
Non seul chérie
autrement...
Diversions
Ceci prenant le vol
plané interné du miroir
ayant l'avenir rompu
depuis le vide
de l'esprit et bien avant
la mort de Dieu
des anges des saints
des auréolés déchus
le squelette tremblait
gémissait se changeait
en pétrole explorant
la nuit encombrant
le ciel cherchait le lieu
sa prédilection son choix
un trou pour sortir
la création
de sa l'asphyxie
Cela fait retour
cela vient mais comment?
Un jour au néant
de TOUT
un repos bien mérité
un Dieu seul
se croyant étant lui
là avant pendant après
TOUT de toujours
plus fort en pensée
que ses assassins
poètes philosophes
(seul un dieu peut encore)
et à la grâce de Dieu
en vérité comment
assassiner un DIEU?
Par oubli de son nom?
Du bon chemin?
D'Abraham au conte
final...
Et l'Art de quoi?
De RIRE de RIEN
naïvement niant
tout du sérieux
du monde t-el qu'il est
en apparence
et au-dessous
dans son trou
de peaux mortes
sur le dos des morts
d'enfants aux cheveux blancs
tenant lieu d'Offrandes
anthropophagiques
à l'écomomie darwinienne
faisant écran sur la Guerre
des mises à table
des prix de la viande
pour deviner qui vient
souper ce soir
Art de dire que la Beauté
sauve le monde
pour ne pas qu'il crève d'ennuis
enfin de tenir tête
à la multiplication des poissons
des pains comédiens
appelés par pour le SEUL
rôle le UN de la fin

Et si de l'état de prisonnier
sachant que la liberté
il n'y en a pas
c'est de la pure poésie
éternelle à mourir
unique objet
d'amour aveugle
et de merveilles
Alors librement
y croire tenant
à la paroi par arrêt
d'un petit dessin
comme une mémoire
se protégeant
de la disparition
totalitaire
de la Nature natures
vers le UN tirant
le Dieu par la queue
et diable et dieu
le bien le mal
en ses instants funestes
de pierres lourdes
tombant tristes
sur les enfants posthumes
oiseaux suifs misérables
évanouit des rêves
Voici la FIN
de l'insensé
et l'absolu
de la VÉRITÉ