Après cris
décrisse
fuit part
défait
éponge
les faits
de l'absurde
du trou
de la lumière
vendue
pour mèche
à pétard
trahi...
Allons allons donc!
Passe comme les maîtres
bouche oeil oreille
anesthésié
Nature natures
jouissives
écrit crée
insensible
au Camp
déjà posthume
en UN TYRAN
mort de sa mort
pour la MORT
Histoire de RIEN
terminée avant
après la dernière
page...
Des mots
sensés insensés
par l'absurde
de départ
et de sa fin
entre le pourquoi
du pourquoi
Ce qui reste
ceci fumé
en forme
de petites
choses sorties
de la bouche
de feu la vie
du sang des mères
rouges
sèves de l'arbre
de mort
de quelque chose
Pour tout dire
ça commence mal
il était un Paradis
de quoi?
devenu l'Enfer
de quoi?
Sur cela on bâtit
l'église des religions
de la foi en quoi?
Là un Dieu vivant
d'être mort...
Au gré à la finale
comme au commencement
Pow pow t'es mort
du moins c'est pas fort
Au quotidien
tout cela est dans l'horaire
du religieux Amen
Aéré des mises bas
abattues quotidiennes
par l'UN le même uns
à un cheveu près
du suicide assisté
de Dieu celui
des scories résidus
atomiques
défroqués
croque-morts
anthropophages
sans artistes
ou mensonges
réussies
ou encor le chat
qui observe
le contractant
faisant saisir
la beauté
indifférente
à la pensée
du vivre
et du mourir
de l'objet
de l'engagement
avec lui...
"Je me tire simplement
une balle pour me dégager
de l'endroit où je ne suis pas"*
tant à dire que RIEN
sera le dernier mot
Mot?
Bref la MORT
suspendue à son souffle
retournant à Dieu
sa fin de non-recevoir
Kafka *