28 sept. 2017

Sang Mots


Tournis Sur Mots Mies
Graines


Tourbillon
de choses
monde
blessées
soignées
aussi
les larmes
des mers
en rire
d'aile
de vieux
souvenirs
des outardes
en grande
formation
vous entendez?
Encor
cette violence
que font
ces buildings
de verres
aux bâillements
des gens
exténués
du combat
des disparus
en plein vol
Oui comment raconter
quand depuis
très longtemps
il n'y a plus rien
à dire
Pourtant seul
un Dieu
qui tralala
sur des poussières
de sang séché
Hors la forêt
de galaxies
du corps
de la conscience
où Dieu se voie
un instant
pour s'éteindre
et là inlassablement
attendre
jusqu'aux limites
du désir
de nous revoir
plein d'espoir
attiré d'Amour
Pourtant ce ciel
si clair
l'astre si bien
découpé
Dessin chérie
que ça pour tenir
et ça tient
ne tenant pas
précisément
Admirer
discret
tout semblable
à Goya
Van Gogh
Varlin
toute la peinture
joie partagée
en Silence
tremblant
apeuré
esseulé
d'abandon
tenant
par petits bouts
de grâces
Gracié
d'infimes
petits souffles
de vivances
sang mots
cent sans
100 est son non!
des accords
des notes
de Bach
par Kocsis
trépassé
aussi l'Aile
époque si
sûre de la terreur
et des rimes
en belles-lettres
atomiques
sautantes d'alignés
du jet set
carré
des bedennes
à boom
quand de ce côté
posthume
un poste
important
chez Mort Aux Dents
du mon d'entier
Qu'importe
le vent saignant
sifflant
des maux
la vie
sous quelques
vers à soi
brodant
la couleur
du tantôt
qui peut voir
a vu verra
le vertige
l'abîme
le fond du vol
quand SEUL
OUI croire
à la paire
éparpillant
le père
en reste de mots
mis en gage
haut près
des mords
morts dus
d'avance
Être en crisse
ou en bondieuseries
des Dieux
pas drôle
mais on riz
plus on est de fous
Bref de saisie
par mots de tête
mai que du vent
camarade