8 mai 2017

l'UN juste LÀ


L'Embarquement
Pour Hybride 


En mille seuls
de milliards de nous
libre en RIEN
du tout
ne pas dire
si mais sachant
que pas...
Si juste en rire
inutile question
n'importe
c'est sans réponse
élévation
en tombant
dans les abysses
Rococo
pour se taire
autant redire
que d'autres
fils des masses
entre eux LUI
LE MÊME
si près en UN
Rouge
délavé blanc
invisible
et disparition
laissant libre
la tête départie
du nombre
pour en finir
avec le vouloir
en sortir de l'en faire
des affraires
Seul l'Art maintient
la lumière
le peu de temps alloué
pour aimer source
de tout bonheur...
LÀ au soleil
de la corrida
des coeurs
sur les rives du ciel
d'enfance chérie
étendue
peint sur la paroi
dévoreuse...
Et accroché au concerto
pour clarinette
A major, K.622 Mozart
...Passe
d'impasse à trépasse
outre-passe dépasse
repasse...
Repasse défait refait
et voir revoir prévoir
de voir...Quoi?
Envers l'endroit
d'une mise au départ
LÀ sans trop
pas du tout
Et ne pas suivre
l'Embarquement
pour Cythère
mais pour RIEN
hors les pôles
les méridiens
les luis le UN
tenir malgré TOUT
au UN...
Rire aux larmes d'éros
apprêter la machine
à but...
Z enfants de la matrie
perd diction
et dés pipés
en cul-de-sac
Hors de guingois
et du temps mort
hétérogène
pour la grande soupe
du UN pas pour tous
soufflant sur les mots
solos d'antithèse
de brume en la clarté
du noir sous l'âge
des pierres à lancer
de plus jamais
aux célestes
Enfin
C'est sans fin
et la grande RIEN
qui sait si rire
ne sait pas?
Peindre sculpter
n'est pas...C'est flou
vague imprécis inutile
du désir en silence réalisé
révélant la face hybride
des disparus
d'abord en rouge
ensuite tout court
des pères à perd perdus
à tête de mammouth
à chiures de mouches
l'art ce doublon sacrifié
pour le conte
ouvrant l'oeil
tenant l'avaleuse
éberluée distraite
le temps arrêté
d'un dessein
irréaliste
qui doit tenir lieu
de Personne
sous l'invisible
troupeau du monde
en son trou noir
visqueux morvia
insensément
Nature nature
pas pommesque
ni terre bleue
comme une orange
que beauté effrayante
que la couleur
de mes rêves
qu'où ça sent la merde
ça sent l'être
ou bien ou bien
le génie l'erreur
dans le système
encor et en corps
des choses
sans à jenous
des debout
des Clerbout
des Després
Gogh
Lamarche
Larouche
Staël
Watteau
des tombes haut
des pertes surtout
des lumières
aux fins d'effrois
d'envols
par chaleur
des volcans
de passes ports
pour no way
en sortir du sort
de l'en faire rouapé
des deux 4
des enfants vus
par Cézanne
au trou des sans trous
des donjons
des grottes
à la lueur
des torches
culs à diplômes
en recherche
de lueurs fines
en bas de la ceinture
etc. etc.

C'est sans père
et sans repère
en perdition
pour âme forte
et bien baraquée
d'astéroïdes d'étoiles
filant doux
l'éclair au chocolat
fourré à la crème
familiale...

Enfin dire
si cela se peut?
hors le temps arrêté
des tableaux
sculptures
et de ce que veut
la fuite hors de l'Égypte
de New York
d'ici des saccages
brigands
la destruction
multipliant les pains
les poissons appâtés
à la sauce
des matières fécales
universelles
en UN parfait règne
bon pour la peinture
inconnue des dieux
sachant que LÀ
et Là seulement
le mot SEUL
en dit long
sur le sens
de la Vraie vie
qui échappe
mais que parfois
elle (la peinture)
retient...
Rendre visible le visible
'Sur le plus haut
j'entends me taire' *
enfin que le conte
seul à seul
s'oblige dans le SEUL
à la vérité
des lueurs splendides
des odeurs de vivances
portant au plus près
ce qui ne peut se dire
mais se faire VOIR
à sa source
de VRAIE VIE
pour tentant sans cesse
d'y demeurer
hors la barbarie
du UN par milliards
de plus que mauvais
fait pour la réalisation
du palais de perfection
cristal miroir
totalitaire suicidaire
et pendu par la queue
de reproduction
du lui le LÀ
orgasmatique
céleste et universel
en TOUT et pour TOUS
Dieu croit en lui
ou pas là ou pas
là mais là
surtout las entre
toutes ces créatures
de tant de disparitions
apparitions
ordres et chaos
en vent de Bach
emprisonné
prenant la fuite
sortant prendre
la main à son pied
sur la ligne
insaisissable
d'un petit dessein
juste pour LUI
entre tous
Et le tableau va
tout mêler piégé
de lui-même
torturer de savoir
luttant pour s'alléger
de TOUT UN
SSssssssssssss


Hölderlin *