19 mai 2016

Notes Et Décombres


Portrait En Son
Champ

Impersonnellement
et ment encor
effrontément
semblable pareil
à Un
en mille chants
du cardinal
en pape
catacombes
en chiffres
de la fin des temps
des os au-dessus de la chair
et des gens qui croyaient
au chapeau rond
des têtes de cochon
sans tempérament
de la Sainte-Victoire
ou portant le sacer
la peinture couronne
et excommunie
histoire de dire
l'orgueil dès à jenous
de la destruction innée
des absolutions
de gabardines
passant le baroque
de Michel
pour se rendre
en terre de tous
les composts
là où Procuste
va s'occuper
de couper
les poires en pape
exactement comme la fait
Daumier avec
les polies ptits chiens
du temps d'avant
la Disparition
de quelque chose
plutôt que Rien
...

Image morte
d'encre noire
de suifs
eaux sales
excréments
de terre
et cochonneries
d'écritures
visions
décomposées
d'histoires
erronées
manipulées
de mains mortes
dévorées génétiquement
en marchandises
de fictions
amusant l'argentier
de lui-même
éternellement
parfait sans Amour
distrait et généreux
Et pour en sortir
du cercle d'Hégel
du fin retour
aux jappements
à la lune
s'estompant dans le vent
du professorat de lézard
sur une chemise
garrottée de ficelles
d'état fixé
au taux du marché
du jeté Là
forceps écomomiques
réglé une fois pour toutes
et hors-jeu du monde
Mais Art percevant
devant là le LÀ
du créer créant
de la création
faisant dire
le maux du mot
du cri de Munch
où se tait la terreur
stalinienne ou encor
et déjà tu vois
quelque chose à dire
Fin de l'Art
et début du Rien artiste
Ici composant avec le Rire
de Bataille
Encor la Grande Guerre

Rumeurs en triage
de percepts
un chant cardinal
rougeoyant
son nuptial de monde
Messiaen musique
au son du timbre
sur l'enveloppe
et poste restante
pour réveiller l'univers
et son chat
du signe
pour Un parfait
en rythmes formant
quelque chose de bien
pour l'enclume
le marteau
et à l'étrier
le cerveau re-connaissant
les sons des arcs-boutants
de la Cathédrale
des matins sacrifiés
au Dieu en son écho
de Silence
En vérité Rien
que des prêches
pour violon esseulé
s'amenuisant
en plein champ
pour un sermon
aux oiseaux