28 févr. 2016

T'Art Tard


Après La Suite
Réel

Fin jusqu'à sans suite
tu voies derrière
la mue action
des mains
tenant l'indice
de désintégration
du réel quotidien
vide insignifiant
du mange ou pas
de la mort
en compte
tenant lieu
de Dieu sait quoi
du non être là
échappant
au système
tout ni bien ni mal
et cannibalisé
bio technicisé
au bouquet virtuel
de la carrure du cercle
pôle sud et nord
crise fondante
brûlée Klein
en bleus lingots
en arrière-scène
de Shakespeare
en illusoire prétention
produisant du produit
à l'étalage
de l'insignifiance
désertification
des abandonnés
pour comptes impayés
aux mille et une nuits
passées présentes
et à venir
Alors malheur
où croire croit
au désert des capitaux
sans chapitre
sans hache
au temple de l'histoire
pour passer bien mort
une fois de
tous bords tous côtés
de n'être jamais né
ici ou ailleurs
qu'un effort
à composter le néant
pour le dire l'écrire
à mes amis retrouvés
mal connus depuis
un vide sanitaire
au ciel des élévations
si mal aimé
Bien LÀ

Conter tralalalas
danser
mordre
pleurer...
rire et chanter
payer à Dieu
à qui de droit
l'Abandon
stellaire
de la création
où participe
le créé créant
l'oeuvre
mettant fin
à la rumeur
de la suite
du Rien sans Rien
et sans regret
pour le bien ou le mal
Des réponses
que cela
et l'écroulement
aussitôt
de la suite
en fuite du monde
tralalas encore
en corps pus
dans le dos
le passé
déguisé
caméléon
des vents
qui rouspètent
Sur quoi la liberté
conquise
la même
dangereuse
toujours
la voie
chemin
brimbalant
trouvant
sans chercher l'art
d'amour et de passion
épiphanique
en cache
car s'efface
devant
le sans visage
du réel
terne
blême
drabe
pâteux
glaiseux
qui au triage du vrai
sans diktat
laisse transparaître
caduc
l'état de malstrom
indéterminé
de chiures de mouche
sur la sortie tranquille
de l'Art
qui fait faux bond
LÀ ICI MÊME

Couleur et forme
de cela viennent
exaucer
très là
agripper
voyant
ce qui doit
féconde enfin
laissant
à part être
sous les yeux
le pourquoi
de l'extrême
abysse d'abandon
des disparus
écomomiques
comme répit
illusoire
de la mort
métamorphosée
en stagnation
limbique
décomposition
génocidaire
pour le grand avalement
de la faim
portant ainsi
les désirs
des instants
à la funeste
et facétieuse
limite
de décomposition
du Un zéro
final sans fin
d'où l'Art a commencé
tenant donnant
la lumière en surcroît
éclairant
formes rythmes couleurs
racontant
illuminant la nuit
histoire de ne pas mourir
du haut risque
qu'est de Voir
la Vérité
qui Tue sans l'Art
pour le faire dire
Art qui n'est pas
pas là...
où il devrait
mais créant
par inexistence
même de la Vie
visage sans (cent)
envisagent qui sait ?
De naître
pour de Vrai
et qui sait aussi
qu'il n'est pas encor
le sera-t-il jamais ?
Avant pendant
après toujours
s'agripper
insister
seul et perdu
d'avance
LÀ...
Reprendre
poursuivre
le petit dessin
la ligne
la même
qu'Hokusai