Chimères
capitalistes
et lutte avec l'ange
Où ?
quel lieu ?
Dieu tu voies
et bien en somme
tout est capital
autant rire
Décapitation du nid
flottement
allègement
c'est pas Rien
Combien et qui
peut se libérer là..
Camisole de mots
en maux
Là-dedans dehors
ta politique de
sauve-ta-peau
morte figée
linceul
feuilles...
Un blanc de blancs
spectres
sur fond neigeux
glacial
Sans sortie
monnayée
hypothéquée
acquis pour Un
fascisme
anesthésié
sans cris
milliards
de silences
éteints...
Art de quoi ?
Ne sauve de la mort
qu'un moment
de souffle
le dernier
À reprendre
sans cesse
de la Mort
l'instant de retenir
passant là
où tu meurs t'es tué
disparu
en des accroires
de quelque chose
comme une histoire
en micmac
abracadabrante
monétaire
nerf de la guerre
du dieu sait quoi
de la distraction
de l'effroi
à retenir l'écu
la pièce d'or
la banque
pour traverser
de l'autre côté
des tortures
des trahisons
du Je pensant
penser...Rien
Où suis-je ?
Sans peuple
qui manque
décimer des cimes
et des bas fonds
Sans repères
en plein vent
sidérante solitude
ma nuit chérie
tombante tombant
en nous Un
lui de mise au monde
en signes codés
pour plus que Tous
Comment dire ?
Tout se justifie
contredit dédit
Aimé...Qu'est-ce ?
Et pas là quand
pas psi pas ça
tu voies...
Tristesse de Tout
pas Là
AIMÉ !
La seconde unique
et c'est sans mot
qu'on ne dit pas
sans dire
dire le dire
creux vide
bon à quoi
des larmes
pour ses outrages
à soi seul
te le dire
Insensé pas tant
des frissons
Laissé tous là
pour compte
abandonné
TOUS terre
et Tous pareils
des cœurs seuls
en milliards
de trilliards
manipulés pantins
de soi Je et pas
Tous Un
Qu'est-ce qu'ils croient
qu'un peintre a à dire
sur les affaires du monde ?
Rire ! Rien ! Rire Rien...
Une bouillabaisse
de choses et d'autres
et des opinions
qui ne valent pas mieux
que celles
de tous les autres
et qui tournent
en rond au tripot
des mots
Alors pourquoi
écrire...
Parce que l'Art
est mort de Rire
en ces temps
des disparitions
pour Rien