'Je suis non né' *
Des miettes
émiettées
d'art rose
à l'ossature
derrière
l'hymne
à mur mûrs
des machines
scellant tout
de peluches
aux tubes
titubant
en fuite
des profundis
abyssales
menue monnaie
mal vue mal prit
en temps acide
et lux se fer
formellement
pas d'ici
mais pour temps haut
Là ils mouchent
sartriens en mains
sales les gauches
sans droites
putains respectées
des maux de l'enfer
de l'autre
moi moi moi
histoire d'être dévorés
confus bannis des idées
et des foyers bétonnés
lobotomisés
...perdus pognés agrippés
aux anneaux digestifs
en mystère et boule de gomme
...Esthétique et tiques
et puces pouces
nez de Gogol
gros orteil de Bataille
pouces doigts
Allons au loin
de derrière
en cul du trou de Sade
à une énorme facétie
philosophique
de la contradiction
en pures répétitions
d'impasses de beaucoup
d'appelés aux mangeoires
de l'avancée en arrière
du quelque chose
mais quoi ?
Digression en tout
reposant la tête par là
ou ici vers
forçant forçat
pareil à plusieurs
ou un seul Un
Histoire de questionner
ce qui est oui
mais comment
et qui Est là
maintenant ces mots
ceux-ci de Sartre
de La Poune
ou bien ou bien
les maux en mots dit
donnés portant
vers l'au-delà
des contradictions
des appareils à capter
castrant censurant
dictant la forme
le style et la pensée
de ce qui doit obéir
aux enfermements
des mensonges
de Franco
hier aujourd'hui
des masses écomomiques
se tirant tyran
dans la tête
en l'État d'oubli
de quelque chose
qui va crever aux mains
de la manipulation
biogénéticoécomomique
en l'Un tous uns
là mais quoi ?
La Mort
aller avec l'éternité
euthanasiée
par Dieu seul le sait
quelque part
alzheimer ou fou allié
lié liant mégalomane
Un une fois pour toute
en son nom propre
lui là ou l'autre
celui-ci non lui
ou lui tout seul...
Allons tranquille
avant l'engloutissement
définitif
Mais où es-tu
es-tu qui suis-je
et qui est là
en nous tout seul
Seul en somme
au prix de tous
en une tragédie
comédie coiffée
par une horreur
mettant fin
à l'art de faire
dire là ces mots
lignes dessins
le triste l'effroi
tentant osant
tenir à ce qui semble...
Tous ensemble en Un
mimant mots ment
papis tatis tatas...
Mais avant Lascaux
avant que...
comme si de Rien
Fosse fausse culture
fauche chauffant
là cames à Léon
encor millions
de Vivier
Dion
Mozart...Riant
tu voies le Tri là
juste là...
Combien de patchs
corps encor
pour Tous
disparus en éternuement
de Goya
Rembrandt
...déserteurs
fugitifs hors têtes
à queues du teuton
de la jolie brousse
des jungles
à Santa Claus
et pour quelques
dessous de plus
congelés debout
au grand cimetière
de mon par masse
en fauche comme une
et le tour est gelé
dedans dehors
point de salut
À moins que moins
et encor corps moins
une élévation
élevée au-dessus
de l'élevage du crayon
et du pinceau
Enfin ces moments
de seul si loque
soliloques les mêmes
depuis Pascal Voltaire
Montaigne
Et le chat...mieux
et les larmes
en vérité
d'Amour là au jardin
du don contre don
malgré tout
Seulement...
En vain par mille
ou en langues de feux
sans sang Sain d'Esprit
dit le peintre
en tout sacré
Et quoi faire ?
Ne rien faire
qu'y peut-on ?
Préfère un tableau
donné insoumis
sauvage indompté
que structuré
pour amuser
le musée...
Demeurant
dans le cadre
de la vraie vie
il se doit
à tous les jours
de persister
faire sa trouée
d'aération dans le mur
faire entrer de l'infini
pour se désaxphyxier
du policé des théories
du comment taire...
Art de quoi ?
Sortir l'air de Rien
en commencement
éternel
Eckhart *