'L'esprit sert à tout,
comme la main' *
Du courant
comme un
deux trois
de l'histoire
chez le temps
vrai celui
trop tard
celui-là
trop dur
des murs
de l'ennui
esquinté
trahit au fond
de la vérité
Là seul
ici ou là
en l'insensé
inversé
des liens forcés
par tortures
d'anonymes
terreurs
à être
où sous air
la mort
par horreur
du néant
la vie
des pas libre
entre eux
plantée là
forcés d'obéir
à l'imbécilité
de soi en je nous
des à jenous
pour mourir
finalement
en manque
de quelque chose
plutôt que Rien
que main tenant hier
en cœur de pommes
de route là
comme un vide ici
en pure vérité
impossible
à accepter
car en pleine
domination
du Où ici
sans possibilités
d'en sortir
et le suicide
n'étant qu'un mot
insensé de plus
que ce qui se dit ici !
Passer le temps
en pure perte
ou en pur style
sans le dire
cachant la longue
déroute de ne pas
savoir où
d'où vers où
Allons disparaît
sans dire un mot
avec sans maître
Dieu seul
à seul là
avec lui-même
blanc sur blanc
évitant ainsi
la société de contrôle
et la fermeture
du tombeau
pour la résurrection
des morts
Et des couleurs
au train où va
la foule en nombre
indécent le coût
d'écomomie
en perte des essences
par règnards
sur la ruine
de la lumière délavée
d'indiscernables
évanescences
des disparues
au nom de tous
pour tous entre tous
lui l'Un qui vient là
sur le néant
des m'as-tu-vu
en Un lui
le père noël
cachant tous autres Uns
ordonnant le grand
Ordinateur
par justification de tout
qui ne changent pas
d'un yen le réel
disparu au profit
de la somme du Un
terré là sur la Fin
en épave des mots
là d'Un vivre
en un commun
démocratiquement
purgé d'assassinats
de folies suicidaires
pas seulement
les sociétés qui meurent
par du front d'orgueil
radeau des aveuglés
'la rétine émet
le complément
de ce qu'elle a reçu' *
en plus ou moins
d'envoûtements
consentis pour les besoins
du ciel et de l'enfer
en règne d'illusoires
facéties au désert
politique social
de l'errance
balançant sur l'idée
d'en finir ou pas
avec les restes immenses
de l'imaginaire
et pas pour tous...
Valéry *