Il étouffe
à l'air ambiant
des cadavres
des mieux
de vivances
En comptant l'Un
de l'espèce
le dernier
des gros tarlas
endormie
sous la scorie
apeurée
d'un éveil
immonde
et haptique
mimant
l'ordre d'obéir
au rythme
des pigments
composés
au temps
d'instants passés
futilement
au soleil noir
de ses couleurs
semblable
au Douanier
tendant sa toile
attrapant
tous les guignols
à la frontière
de son rêve
paradoxal
Hors la prise
de terre
imaginaire
(toujours les mille
et une nuits)
pour dieu sait qui
quelle raison
le tableau
cadré du moins
limité dans l'espace
par cette infime
possibilité d'un signe
multiplié par autant
de fois que le permet
le souffle autophanique
tant cherché
qui de toujours
était à été est
donné là
quand s'apaisent
les folies furieuses
les fuites
facétieuses
quotidiennes
les feux follets
du spectraque
claquant des os
bavant criant
devant l'inéluctable
décomposition
du futile
des obligations
d'épargnes
d'un cauchemar
climatisé disait
milles heures
en un jour
de la fin
du dernier des mots
du Camp
Oui l'art de quoi ?
De qui ?
À qui ?
Habermas ou Danto
Dutron Duglas en Vincent
et quoi encore
d'après avant pendant
que le Paradis passe
en passe passes
diversions
entourloupes
grappins
de papiers à bosser pour
la monnaie-du-pape
de l'éducation
pour fins de mois
pénards de
qu'est-ce que la vérité
en temps de choux gras ?
Des maladies
psychosomatiques
des raisins de Parrhaius
pour quelques applaudissements
à une main
agrémentant l'ennui
de la montagne
sans victoire
de tournesols
sans la fable
de la folie
du cri muet
du baiser de Judas
à Brâncusi
de la tour Eiffel
de César
à Delaunay
à Texier l'ami
d'Antoine
Paul Meurisse
Dalida
Faut que ça geigne
que ça guérisse
de tout
des émotions surtout
de la lumière
des couleurs
du rythme de l'amour
des folies du jour
et du tableau
pour que tu toi je
entre nous me moi
en quelque chose
pour petit tableau
de Rien
Récupération
écomomique
jusqu'aux boues
du sang des morts
Voir pas pour tous
toujours en vain
pour la multitude
Se taire
caché sa majesté
dans les chiottes
ou dans la chaux vive
avec le doute
que peut être
au cas ou...
Incognito
entre deux rangs
de barbelés
une pile de journaux
demander de faire
le vivant
à de drôles de tableaux
sans mutations
de parfaits tripotés
Par ti-cul génétique
de la séparation
de l'abandon
du ça tombe...
Venues en cul-de-sac
au mauvais
dessein dessin
au mauvais oeuvre
dévoré dévorant
Beau tableau
pour la fin de l'homme
seul et simplifié
pour le repos de son art
Dieu
l'Art
l'Homme
techniquement mort
D'inquiétantes
apories tout est Art
et à l'image du Dieu
mort l'art l'homme
Enfin allons
où ?
d'où ?
où ?
Peindre
vomir
aimer
jouir
pisser
manger
volupté
petite
grande
tout tout
est Tableau
paradis
enfer
limbes
une Histoire
d'Oeil arrangée
pour ne pas
dire la vérité
de cette fugace
perception 'la vie'
De Rien
à rien par milliards
ou encor
comment expliquer
qu'il y est quelque chose
de Rien ?
Mais pour le dire ?
Voilà !
Silence de l'Art
sous peine
d'en rajouter
du débat...