6 juil. 2015

Où Et Jamais Là




Le vent des arbres
de l'au-delà
éphémère
paradis
où dieu sait quoi
fait signe
Odeurs de rancis
autour de l'auréole
qu'un feu
pour s'en départir
tenir scriptant
du fond des gorges
des abysses
la dévoration
des saintes
capitalisées
par un réel ogre
et sans sabbat
un sabotage
d'oasis par envoûter
une force de destruction
à onde courte
et faire semblant
que c'est quelque chose
un concombre masqué
dans un jardin
à bon Dieu

Pour en finir
avec la mort
et des histoires
à bonbons
à tortures
pour en finir
avec la contre
résistance !
Petit tout petit
dessin
pour un peuple
qui ne manque
pas de nuit
veilleur
en plein jour
dessins
pour un tombeau
de plâtre de Paris
sera toujours
Paris Ici maquis
chérie muse
encor en jeu
Passeurs passons
contre-passons
Au la la là !
Muet que muet
Rien dire
le muet de Voir
muet à dire
c'est à Voir
Tout est dit
redit autrement
redit
et on n'a rien vu
C'est à voir

Autrement
la joue
du je se nous
en un vert
tout rouge
de se colleter
au jaune
de Vincent
bleu de rage
Ciel sombre
à la lumière
fêtarde
de faire signe
Nicolas
Rembrandt
Francisco
toute la gang
quoi...
Cela donne
prend tout
mais donne
C'est vrai Jonh
'La lumière
n'a pas de langue'
et tel un peintre
la langue coupée
devant le tableau
traînant sur le canapé
lux calme et volupté
suite aux sanguinaires
ciseaux rouges
du loup
dans la volière
du Camp
cadre de vérité
visant le noir
tuant le blanc
Requiem
pour une autre fois (...)

Éphémères pères
la chaise musicale
des embruns
rosées brumes
de l'histoire
pas là
pas présent
sans passé
pas d'à venir
Petit tableau
pour une pomme
bien sûre
une ligne
sur le sable mouvant
des déserts
Instant pour Rien
faire silence
dans le bruit
de la tétête
grégaire
à agrégats
politiques
en Fin du Monde
de Courbet
Art pour articles
du code enluminant
l'histoire
d'étincelles
colorées
croûtes de pain
pour reprendre
le chemin perdu
en dernières
paroles
de silence