6 avr. 2015

Disparates



Hivernation D'Aquin

Sectes errent
Redon danse
sur réel
perpétuant
six clopes
au sol l'idée
des multiplications
aux implosions
de tatas
oui noeuds
réalités de cocos
de cranes cirés
sous un soleil
fripant les ans
par la sainte science
de vérité
trouvant le néant
de destruction
de la case départ
pour Jaunes Town
après longtemps
après que les pots
et les restes
furent consumés
de la perfection
parfaite de la cruauté
des maux
en l'embellie des enfers
en oeuvres
pour éternels

Demeurer muet
sur le réel
offrir une méga-
lo manie
par antithèse
tenir la sang sur
aux grains du papier
créer des espaces
de liberté
en créant du bruit
dodécaphonique
main tenant
le cap vers d'autres îles
de lumières
par traces nourricières
bien ici en mots dits
conservant le beau
maudit bien gardé
et hors la portée
du dernier analyste
fucké échos momie
amer mère vieille
père vesse
de Poe Vincent
Art-O
et dali al là la lit
de ton cerceau
du caveau de la cave
à vin pour sortir
enfin de l'en faire
des faux airs
du dépotoir
des messieurs
corrompus à l'ouvrage
des masses massées
par l'organe
de tous les organes
Cent mots
par l'oeil soleil
de vivance
Pas sur les ruines
sur du solide
du flou du vague
de l'inutile
Main tenir la flamme
de désir de joie
tout de go
et égaux d'égo
à go à gogo
gaga lady ou pas
tralala...
Créer à partir de Rien
pour ne pas finir
dans la décoration
d'un hamac
à idées
au lit de la baguette
en vie à gras
pour la muse à musée
d'atomes blanchis
du grabat de sa nuit
Rien est le grand oui
a Tout mis en jeu
créant du neuf oeuf
9 sans commandite
psychosociale à momies
ou je de l'autre toujours
te la pisse dedans
Oui pour Voir
au-delà du symbolique
ce qui saute aux yeux
Qu'une main seule
pleine de doigts
ne fait pas le tableau
...Imagine
Tu voies?

...D'ailleurs invivable
manque le tout
manque de rien
'A la vérité,
le saint
ne se croit pas
de mérites
Ce qui ne veut pas
dire qu'il n'a pas de morale.
Le seul ennui
pour les autres,
c'est qu'on ne voit pas
où ça conduit' *
...Croit pas...
voit pas...où ça...
Et tu parles à qui?
Au hors temps
qui rythme la longue
agonie des morts
disparus au sablier
sans coeur cruel
collabos de l'immonde
nature brasse brasse
en coquillages
coquilles coques
couteaux à huîtres
neuf dix 11 12...
perles et poudre
à perlin pin-up
en un désordre
de Nature blablas
... arrêtez-moi
ce cirque!

Reflet d'une fatigue
de la lumière
Lutte jusqu'à
la fin de la chair
docile imbécile
possédée matée
emballée prête
à être livrée liée
empaillée empalée
dedans dehors
par la peur
otage du laboratoire
écomomique
des disparues
de la vie à la gagner
chers poètes
et d'où l'esprit
y a titubé jauni
de chinoiseries
racrapotées
radoter
rendu conscient
par le cul-de-sac
de madame tralalas
flétrie de disquettes
quéquettes
et Simon moine
pour ceci en une pipe
avant de passer
à la douane cinéma
théâtre là cruel
là cru qui lu cuit
croyant l'Être
pas né mais erreur
né nénette
à manger boire
déféquer bahuter
en caca chahut
cahin-caha
pour un flirt
avec une mortelle
transmutation
de la mort en farce
pour en finir
avec l'or glane
du taux du marché
du souffre de l'or heure
du temps c'est la gamique
darwinienne du pain
pour le ptit jésus
cri cri croassant
la mare vieille
sur les wawarons
des queues de poêlon
à l'unisson
pour le pognon
d'hiver nation
assassiné d'ss sss
de toutes nations
déguisées en apatrides
exterminés des pas là
des disparus des pas nés
des ayant pas droit
de québécois
au dernier souffle
de 1977

Lacan *