26 oct. 2014

Sang Savoir


S'Aime Anse 

Les derniers moments
tu coures tête
nue étêté de rêve
la naïve disparue
les mots en de risibles
toujours l'autre
disparue épitaphé
sans chaise granite
chacun sa faim en fin
Seul sot en saut
séché asséché
entêté le quotidien
te tord de tous bords
là de la noire réalité
en diable de dieu
sans capital
ni Marx ni Museaufini
ni Hollywood
ni terreurs ni ninini
et puis  pas toi l'autre
ton billet de l'auto
maobile les jours
à mordre la poussière
d'à là pas besoin de toi
ni ananas art schisme
des pétroles du roi
courant à sa béance
Toi t'es vivant
t'as trouvé t'es fort
t'encule Artaud
Vanier t'as tout et
ta viande aux encans
du garnement
que tu mérites...
Allons bonne merde
un plat santé
de corridas des sables
bitumineux
pour le peteux
d'Alice aux mère veille

Voici le passage:
pourquoi encor
des peintres
sculpteurs
poètes en temps
de bouclage
des dernières
disparitions
du spectraque
technique en Un
cerveau masse constipée
à la sortie de l'entonnoir
suicidaire constitué
d'un melting-pot
éteint en sa dernière
prétention d'a rien là!
Pâte à modeler
disparue remplacée
par des cubes
de matières
insensées
où joue l'enfant
aux cheveux blancs
du laisser venir
les petits enfants
d'une vie à devenir
jeune...
Passage de lumière
à la lumière
hors l'atteinte du soleil
et des vieilles peaux
ratatinées
de Brueghel Bosch
Grunewald...
(Tous pensent se sauver
personne ne se sauve
et on peut mourir
d'être éternel on naît
seul vie meurt seul...)
croire ne pas croire
Penser le mot pense
en jenous
B.B.V. dit:
je pense donc je croule
roseau pensant dit P...Etc.
Penser fait peur
vivre...
 Ce qui ne pense pas
n'est pas
ou qu'on pense
poussières de carottes
choux navet
pâquerette...
Un nihiliste zen
pense illumine
se satorise
en cailloux de Magritte
et prêchi-prêcha...
Enfin quelque chose
pense ou on le pense
ess muss ein...
Paroles mots
de Rien
et sortie hors de soi
entre nous