Cent Maux Dire
aller...des larmes
secrètes
Ce qui ne peut
se dévoiler
sans périr
Apporté hors
ailleurs en plus
que présent
Qu'importent où
en gris sur la lune
en bosses en rondes
bosses bossages
et ta disparition
et la noyade
et l'éclatement
sans reste...
'Où est le sol,
où est le site,
le milieu,
Où est le pays
promis à l'homme?' *
Larmes voyez-vous
ces douleurs aux ventres
des femmes
en sillons haillons
d'enfants chéris
en crimes et poussières
en armes de tranchées
comme à une première
communion
en la nuit des astres
incompréhensibles
comme des cris
cachés sous les bois
les mouroirs
les festins
en travers les écrans
mensonges...
Mort à l'arrivée
mort au départ
par manipulations
moléculaires
génétiques à l'image
miroir disparut
d'appelés pas élus
coupés des subventions
poétiques
de pensées bien pensés
dans l'éternité perdue
de quelque chose
d'infiniment petit
et l'inverse...qui est Tout
et pas Rien
De là le silence du coeur
des mortels assourdis
par le corps pulsant
l'enfer l'éphémère
l'agonie la cruauté
et l'effroi disparaître
sans le rythme
le battement de l'aile
qui donne l'air l'espace
l'envol à la pauvreté
bien heureuse
(Saint-François)
ou Baudelaire
albatros collé aux boues
d'entre-deux...
Déjà très tard
juste se lever de vivre
pour aller mourir
avec la lumière du jour
dévoré par le soleil
de toutes les tempêtes
du faire semblant
et béni entre toutes
les frimes de gestapos
que le karma arrange
bien les choses
Pas de régression
mais une énorme
disparition
de l'esprit et du monde
en l'Un technique
percepteur
du dernier mot
à Dieu
Segalen*