Le Cris Tris
Sortir sur un air
flottant de Goya
craquant
pour la Bolduc
C'est à n'y rien comprendre
ivre de l'odeur des roses
cueillies à l'appelle
mécanique jetable et
et une tronçonneuse
pour couper les mots
de la tête
pour ne rien voir
de Mondrian du Tarlà
d'à là claire fontaine
en criant y à où Rintintin
À là le mouenne
le rabbin à là à la lalala
la raison que la raison
ne connaît pas du suicide
déguisé en Nature
pour le théatre avarié
du ressentiment
Mais l'affaire...
voyez comment
la Sainte-Victoire
va venir à bout
de Cézanne
et du monde
Une simple grippe
un rhume atchoum
à là satisfaction
du plus grand
dénominateur commun
les natures de la Nature
Les dieux ont mangés
des têtes chiffrés
géométriques
organiques
du plastiques
du verres
des vers de l'erre
et désaltérés des os
ont vidés les enclos
des mers de la terre
et du ciel
Rien et c'est bien assez
disait Lamarche
à Marcelle des Prés
aux rires
des mots de cambronnes
lançés de la taverne Cherrier
aux couffins de la confédération
de la bombe
des camps
en surveillances
et de tous les yeux
dérivés du même état
etc etc...
Nature nature
De l'eau de là
dans les pâquerettes
dans les cailloux
dans les poires
les pommes
de l'eau de vie
ferment de loups
vers l'Ici même
y à badabad'où
ferment d'Amour
la porte donnant
de l'art d'aller
avec les morts
sans peuples
l'oeil bien ouvert
dans les boues
de Jonestown
de Paris
et de par y ici
Un enclos
dans l'oeil du tripoteur
fabriquant de corps
poétiques à énergies
variables sang ou sens
et à sous-papes
bien cloués dans
le religieux
de l'enclos
du miroir aux alouettes