2 mars 2014

Mots Maux


Un Quatre

Mais quoi...
En fait de...
Et cela ressemble
à ça...
Cache a tout
pour tous
la mort
le boeuf écorché
de Rembrandt
des tonnes
de beuglements
aux assiettes
des restaurants
de Soutine
aux corridas
des jours
las du rond
carré du steak frites
à banque médicale
Un cimetaire
maomonneyterre
je l'aurai dit
que je t'aime
oh toi toi
mon amour
aimer à perdre
la raison
etc. etc. lalala
Aime aime pas
pas aimé poèmes
à perd mer
qui s'aiment
de si de là
sur les si m'aise
de tout petits trous
à prendre la joie
avec la folie du jour
brûlant les têtes
au soleil
les aplatissant
comme des crêpes
d'ennuis compressées
(le mot pour lui seul
et remarque bien inutile)
qui bientôt donneront
dans les virus
des disparues
Petite couleur de Rien
Vivre mort
ivre mort
de l'écoulement
des larmes
brume et limbe
métissés
Ce sera sans mots
au moment du roi lire
voyant le spectraque
à ce point fixe
de pompe pays
sous les cendres
susurrantes...
le tyran pense
encore

Passage du nord-ouest
des quarantièmes
rugissants
du cap au pire
sur la terre
comme au ciel
pas sage
à la milliardième
solitude
que seul un Dieu
peut nous sauver
dit le philosophe
à la fin des fins
de l'homme
à la langue
mort né taires
Coincé par nature
à la croisée
des puits arts
sans enfants
kitsch que des feuilles
à caches oiseaux
et quelques goglus
en tintamarres
linguistiques
toujours à mots
couverts des biens
dressés

Fosses à air
pour ossements
de vieux pétroles
ruines les dernières
bouches d'aération
cent têtes
sans partis
des opérations
idéologiques
à pierres
fendre les maux
de la toxicité
du pogrom
entre les dents
de l'agitation
perpétuelle
pour ne pas mourir
d'être mort
racrapoté dans les bras
de Sardanapale
de Bakounine
ou étouffé d'un riz jaune
dans un atelier rouge
d'un peintre
coupant court
au sérieux
des gardes-chiourmes
penseurs
de la règle
de la cravache
et des faux pas
bloqués par le poste
de par là la sortie
Avis: ceux qui entrent ici
laissez...
'Les cygnes comprennent
les signes' *
du chant des criquets
en clé de sol d'Amazone
...Allons au champ
avec l'alouette plumé
ou qui dort
phare éteint
des masses...et blablabla

Traversée d'insignifiances
résidus de mauvais rêves
à vires capot
de mangent...etc. etc.
Limbique et brume
noire en sable mouvant
des radiés irradiés
tralala...
Du souffre des trains jadis
des chairs de poudres
à trafiquants de lards salés
des abattoirs et bandeaux
technologiques ayant momifié
la création artistique et divine...
Au loin les dernières
mises à feu des pétards
à la chinoise...
Un étang une grenouille
et ploups
L'Atelier a brûlé
la dernière feuille tombée
un Dieu au dé ratatiné
par ses célibataires
Il y eut quelque chose
mais quoi?

Hugo*