L'air des esprits
Au dernier chant
des feuilles
là où l'ennui
à chauffer la terre
brûlé les eaux
disparues les traces
en des cris
des hurlements
sans oreilles
sans poésie
sans mains
ni âme qui vive
Marche et funèbre
par cendre et poussières
à Rien au rendez-vous
de personne
ici comme ailleurs
Là où tout est
horreur
tenant de la Merveille
de Rien
L'Art est essentiel
sinon on entre
directement
chez le bon dieu
Après que la Nature
se mit à imiter l'Art
chaque grain
de riz devint dieu
Les obsèques
furent éternels
et grandioses
Le dernier tableau
ne le sut jamais.
Liberté; le mot qui enchaîne
comme le cadre
enferme le voir
dans les yeux de l'oeil
Artristocratie
du père à tous
Une sainte victoire
pour Degas
Rendre invisible
le Visible
dedans l'Oeil
du tableau
L'Art un mensonge
pas pour tous
Concrètement
qui n'a jamais existé
Distraitement
de petits dessins
en regardant
l'infini
Un passé un futur
sans savoir...
Là présent
par la poussière
et le pétrole
L'Enfer me ment
Les derniers
griffonnages
Monde
Somme d'un savoir
maîtrisé par sa technique
Traces rampantes
des musées
détruits comme les églises
quand le dieu et l'art
s'emballent
pour quelques sous
Un tableau; L'éponge
du déficit d'avoir été
complice d'une sale
affaire...la Mort
Pour Personne
pour Rien
Là qui sait?
Avant Pendant Après
la Réalité Vraie
comme autant de nuées
dans l'air infini
des songes
Sans connaissance
co-naissance
naissance
demain à main
boeufs bisons
oiseaux lions
tortues éléphants
hommes sorciers
vénus...(perdre sa vie
à la gagner)
Sang des mains
des remises à la Mort
par poèmes tableaux
sculptures musiques
interposés
marquant le Là
de la mémoire
du mourir de la Mort
pour mourir deux trois
fois cent fois
au lieu d'une et à jamais
sur la pyramide
économique
De la tristesse
des larmes
de la douleur
qui pétillent
sur le feu
de l'ignorance
de l'insuffisance
d'un ici
sans pourquoi
étouffé par le souffle
acide du temps
des boucheries
du cri des bêtes
bouillies égorgées
piétinées par le flot
d'un mal infini
visible ou invisible
qui emporte
invinciblement
tout ce qui bouge
Exception faite
de la main
sur la paroi
qui peint encor
Là où tout est
horreur
tenant de la Merveille
de Rien
L'Art est essentiel
sinon on entre
directement
chez le bon dieu
Après que la Nature
se mit à imiter l'Art
chaque grain
de riz devint dieu
Les obsèques
furent éternels
et grandioses
Le dernier tableau
ne le sut jamais.
Liberté; le mot qui enchaîne
comme le cadre
enferme le voir
dans les yeux de l'oeil
Artristocratie
du père à tous
Une sainte victoire
pour Degas
Rendre invisible
le Visible
dedans l'Oeil
du tableau
L'Art un mensonge
pas pour tous
Concrètement
qui n'a jamais existé
Distraitement
de petits dessins
en regardant
l'infini
Un passé un futur
sans savoir...
Là présent
par la poussière
et le pétrole
L'Enfer me ment
Les derniers
griffonnages
Monde
Somme d'un savoir
maîtrisé par sa technique
Traces rampantes
des musées
détruits comme les églises
quand le dieu et l'art
s'emballent
pour quelques sous
Un tableau; L'éponge
du déficit d'avoir été
complice d'une sale
affaire...la Mort
Pour Personne
pour Rien
Là qui sait?
Avant Pendant Après
la Réalité Vraie
comme autant de nuées
dans l'air infini
des songes
Sans connaissance
co-naissance
naissance
demain à main
boeufs bisons
oiseaux lions
tortues éléphants
hommes sorciers
vénus...(perdre sa vie
à la gagner)
Sang des mains
des remises à la Mort
par poèmes tableaux
sculptures musiques
interposés
marquant le Là
de la mémoire
du mourir de la Mort
pour mourir deux trois
fois cent fois
au lieu d'une et à jamais
sur la pyramide
économique
De la tristesse
des larmes
de la douleur
qui pétillent
sur le feu
de l'ignorance
de l'insuffisance
d'un ici
sans pourquoi
étouffé par le souffle
acide du temps
des boucheries
du cri des bêtes
bouillies égorgées
piétinées par le flot
d'un mal infini
visible ou invisible
qui emporte
invinciblement
tout ce qui bouge
Exception faite
de la main
sur la paroi
qui peint encor