10 août 2013

Jours Des Morts


Seul Ou Seul

Au chant
de l'eau de source
mal d'aurore
ces vapeurs
du miasme
scriptant
le cul-de-sac
élogieux
des vampires
pour cinq sous
réalistes
de liquidation
délirant pour lire
jeune la place vide
d'un écoeurement
sanguinaire
Là où le soleil use
tourne au jaune
porte un terme
à l'apparence
du pouvoir au sec
à l'assoiffer
Décolorant
l'uniforme du lion
sur son tabouret
de fosse aux rats
martyrs perforant
l'appel de la lionne
au mausolée
de ses os

Outre d'eau salée
oiseaux de février
de juillet des coeurs
brûlent d'Irlande
jusqu'ici jusqu'aux
îles Féroé
Des tombes
de rien de si bas
moins que du pavé
à passe dessus
même pas...
comme tuer un homme
disait Vinci
Seul en la nuit
de tous les morts
gueules ouvertes
aux pires
Sec un désert
sans dieux ni maîtres
Un vertige a nié
un souffle de peur
Du vent armé
jusqu'aux dents
Naître seule
vivre seule
mourir seule
disait L

Corriger...
Améliorer...
Mais où suis-je?
Où vais-je?
Qui suis-je?
Après...
Longtemps après
que la peinture
a disparu
Mains des grottes
mains ignobles...
mains à rendre visible
le scandale
du monde en son goulag
de têtes ensablées
 les fers en l'air
sous la semelle
des jours morts
de ma pauvre cervelle
ensevelie
D'où viens-je?