14 janv. 2013

Vent Pauvre


DEMAIN À MAINS 

Derrière l'écran
des natures
Nature
aux noires trouées
de sang souffre
aux disparitions
des mangeurs
de pommes
de riches
en chants sinistrés
des rires aux larmes
et paradis
des blanchiments
du derrière
pour des soleils
plaqués or
ratatinant
les peaux
aux plis
de corbeaux
à l'étale des oeuvres
éteintes par dictât
des vampires
Ciel pourtant
plein de lumière
hors de sa cage
rieur amuser
en des organes
au festin
monstrueux
alimenté
d'innocences
de naïvetés
du génie
des maîtres
conduisant
par doutes
et contradictions
des mouvances
à l'antithèse
de la Joie
baroque
à la Vivance

De piégé
dévoré
qu'en dessus
dessous
le Camp
des papillons
des couleurs
aux chairs
de l'insensé
couloir
de la mort
Jungle
dans la gueule
du tigre
roté des fourmis
posthumes
et brûler de clarté
pour peste consommer
des pareils
À quoi bon
à rien
au-delà du masque
vide de la fumée
des viandes
un gras de cris
larmes de tortures
Un monde au feu
de mains à mains
de baisers à baisers
debout à genoux
les têtes roulent
sur l'ordinateur
de nos doigts
Le Début?
La Fin?

Sépulcre l'Art
et sans Histoire
moment infime
fraction inouïe
d'infernal
à peindre sculpter
cette chose qui acte
à l'effroi
aperçue
entre deux
noires éternités
...pas de terre
promise
sur le fleuve
de sang
à croix blanches
à mausolées
a l'infini
disparition
de trilliards de trilliards
à la racine pervers
du monde donné
comme tel
Enfin sans Fin
ce serait
sans histoires
de commencement
sans fins un cadavre
qui marche à l'arrêt
dans les morgues
subventionnées
pour une fin
pour tout
Enfin...