'...j'erre encore, comme errent les bêtes,
quand la chasse n'est plus fermée...'*
quand la chasse n'est plus fermée...'*
Couloirs
de la mort
pavillons
des cancéreux
briochés
les espaces
infinis
le carcan
des jours
des nuits
la cage
La Prison
et ses variantes
aux petits souffles
des circonstances
qui font défont
cassent pilles
détruisent
la seule chose
inutile fragile
initiatique
mortelle
à aimer
jusqu'à la perdre
dit Marie Uguay
la vie
Flottille
sur l'insondable
aveuglement
du Tout
de Rien
Une Bouée
d'Amour
pour Rien
du Tout
'...nous n'avons
aucune raison
de nous méfier
du monde,
car il ne nous
est pas contraire...' *
Champs de cotons
camps goulags
dépotoirs aux enfants
tortures
nature Nature
mixe brasse-brasse
grande soupe
circonstancielle
Alors...
Il était une fois
de grands hommes
la tête haute
tralala
que d'en bas
et l'inverse
sans fin
'...Frères humains
qui après nous
vivez...' **
fixer
crusifixer
à la va comme
je te pousse
des pauvres
des riches
des guerres
assassines
aux assassins
aux poisons
aux premiers
aux derniers
Jenous
posés sans repos
passant...
en murmures
et bruissements
à Rien et des masses
de si de sa...
et des brillants
d'anges en diables
dans d'aveugles
pensées de rages
en pétales de sangs
pour assouvir
l'absence
d'insuffisantes
réponses...
à celles de tous
Est-ce l'éternité
ou est-ce terminé?
Ce Rien était-il
quelque chose?
Au jour du peuple
de Dieu à sa fin
a la Nuit de l'Art
éternellement...
ces deux
engourdissements
de la douleur
du chemin là
...juste Là...
Et c'est Tout.
Rilke*
Villon**