8 déc. 2012

Rencontres

Chants
qui dansent
virevoltent
sur le velours
des lèvres
de la fuite
des pas la
mènent à Rien
lumière
surtout
et souffler
d'univers
dreilmeille
en feu
à quai
des lueurs
pas pas pas
lui pas eux
deux mains
d'air
toujours
au plafond
des pieds
sous la semelle
l'eau de rose
tant qu'on veut

Dune terre
sans tête
cafard
cosmaométique
en jaune pâle
très pâle
au tsuttttt
du tire train
d'un blues
à main seule
de Paquin
Seule en un sens
ferrer par la bouche
des mots
les recrachant
à la rivière
Mosilance
laissant là
grégaires
penauds
le pli des plis
du surplis
du plissement
d'une toile
intelligente
en reste
sur le grand
instinct
triturant
de la vie d'ange
sous l'oeil
de la gestapo
de ce qui doit

Un noir
de toutes
les couleurs
dedans le corps
de toutes
tentatives
d'en finir
avec quoi
que se soit
la polaire
la boussole
l'aimantation
ou l'assassinat
de l'ours
du tigre
baleine
gorille
homme
tortue
montagne
de la voûte
céleste
rouge bleu jaune
mort...de Dieu
en lui
seul à seul
parquant
le reste au neutre
d'une grisaille
infinie