Pour en sortir
de rien
de la conscience
de l'esprit
en guerre
aux mangeoires
coupant têtes
par les ritournelles
Ni nuit
Ni jour
d'un temps
intempestif
mais pourquoi?
Ni nom
inouï
sans savoir
d'avance fait
là juste là
sans histoire
au gré du vent
au mât
hissons les voiles
partons sans bruit
C'est tout fait
tout compris
l'errance
transe le jeu
et de bord
en debord
panégyrique
en spectraque
De déité
a eu vent
de quelque
chose...
poussières
un vide sidérant
rien...
Là gigantesque
impromptu
inattendu
la Mort
dernier coup
d'Horreur
et la folie
en levée de rideau
sur du vague floue
du bien du beau
du bon au feu
du sans témoin
D'Avignon
sur le pontoù dansent
les tauromachies
des réfrigérateurs
sans savoir
qui de l'arène
à chrétiens
...Des chiens
chats oiseaux
de Léonard
à Matisse
boeufs porcs
poulets
des enfants
mines fabriques
et chairs spermes
et os
à canons
'La vie est la farce
à mener par tous'*
au comptoir
des chairs
refroidies
Des pralines
qui au son
des champs
d'eau geai m
en poutines
et pawpaw
des rues
en farine
rouges
des cités
en banlieues
de la terre
bébelle
démontée
infantile
plate-forme
à fusées
cerfs-volants
disparut
en fumée
En Madeleines
à chagrin
marécage
d'us et coutumes
Ventriloque
aux ouies des sardines
raclant les rues
funèbres
aux spectres
de jenous
grugent grugées
de la terre
et du ciel
C'est sans fin
que Ça tombe
en chaînes
par apesanteur
mégagogololo
mamanne...
tcheké
comme un prince
pour Orloff
qui en fera un buste
en boue
de volcans.
Rimbaud*